L’intervention des troupes françaises a permis de stopper l’offensive des terroristes et de libérer la partie nord de notre pays. Paris répondait à un appel du président de la République par intérim Dioncounda Traoré.
Il y a juste trois ans, notre pays retrouvait, grâce à l’intervention de l’armée française, l’espoir de compter à nouveau parmi les nations libres, démocratiques et souveraines suite à une offensive déclenchée contre les groupes terroristes à la demande de Dioncounda Traoré, président de République par intérim. L’ex-puissance colonisatrice a lancé l’opération Serval dans la nuit du 10 au 11 janvier 2013 pour stopper les combattants terroristes qui avaient pris d’assaut les localités de Konna et Diabaly et s’apprêtaient à lancer une offensive vers la capitale.
L’intervention française fut nécessaire parce que l’armée nationale n’était pas en mesure de contenir les assauts des troupes terroristes supérieures en armement et en organisation. Ces difficultés de notre armée ont été révélées dès les premiers affrontements avec la coalition des indépendantistes et des terroristes au début de l’année 2012 dans l’extrême nord-est du pays.
Les assaillants ont commencé à occuper une à une les grandes villes du nord (Kidal, Tombouctou et surtout Gao) suite au coup d’État du 22 mars 2012 qui a eu pour conséquence de couper la chaîne du commandement d’une armée déjà en grande difficulté. Le coup de force dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo est intervenu à moins deux mois de la fin du mandat du président Amadou Toumani Touré.
Pendant que la junte dirigée par Amadou Haya Sanogo s’installait au pouvoir à Bamako, le MNLA proclamait à Gao l’indépendance de « l’Azawad » le 6 avril 2012. Une proclamation rejetée par la communauté internationale. Le mouvement rebelle sera ensuite chassé de la cité des Askia par ses alliés d’alors, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Ansardine d’Iyad Ag Aghaly, ou encore Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
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