La Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles a été l’occasion de dénoncer les violences contre les femmes et les filles, à travers une conférence débats organisée par la Commune urbaine de Ségou et ses autres environnantes (Markala, Pélengana, Sébougou).
Dans ces quatre Communes, plus de 400 personnes en majorité des hommes et des jeunes ont été sensibilisées et informées sur les violences faites aux femmes et aux filles au Mali. La salle de conférence du gouvernorat a abrité le meeting pour clore les manifestations de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et au Filles. Avant, la conférence débat, le meeting avec les jeunes et les femmes venus des trois communes de Ségou, Pélengana et Sébougou avait eu lieu.
Mme Diawara Bintou Coulibaly, chargée de l’ éducation de l’Association pour le progrès et pour la défense des femmes au Mali (APDF), représentant la présidente nationale de l’APDF Mali, a félicité les jeunes et femmes de Ségou et celles de la Cafo de la région de Ségou qui ont fait le déplacement pour participer à ce grand meeting et démontrer leur engagement en faveur de la promotion des droits des femmes.
Entretenant l’auditoire sur les instruments juridiques nationaux et internationaux de la défense des droits humains, elle dira que « tout acte de violence basé sur le genre qui résulte en, ou qui est de nature à causer du mal ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques aux femmes y compris des menaces à travers de tels actes, la coercition ou la privation arbitraire de la liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée est prohibée ».
Mahamadou Niambélé, dans son témoignage, a mis l’accent sur l’importance des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. A ses dires ces jours constituent une cause noble, car selon lui, « dernière tout grand homme, se cache une grande femme ».
Ces journées sont des occasions pour éduquer sur les différents types de violences faites aux femmes. Pour M. Niambélé, son réseau, de Bamako à Kidal, ne manquera pas de parler sur ces fléaux pour une meilleure condition de vie des femmes.
Aux termes des activités, Abdoulaye Touré, représentant le gouverneur de la région de Ségou s’est réjoui de la tenue de ces journées pour endiguer les violences faites aux femmes et aux filles. A ses dires, beaucoup de femmes sont violentées dans les foyers dans le silence.
Les activités ont permis aux citoyens des commune d’être édifier sur les différentes formes de violences faites aux femmes et aux filles dans notre société qui sont entre autres, les sévices corporels, les bastonnade, les agressions sexuelles, les mauvais traitements psychologiques ( privation de la liberté, mariage forcé, harcèlement sexuel, privation des ressources nécessaires au bien-être , trafique humain, excision.
Pour mettre fin à ces violences, il faut l’implication de tous, en particulier les hommes pour une meilleur protection des femmes, ont souligne les initiateurs des activités. Durant les 16 jours d’activisme, des émissions radiophoniques ont été réalisées par l’APDF-Juprec pour sensibiliser la population sur les VBG.
L’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes (APDF) est née à la faveur du changement socio politique démocratique instauré dans notre pays à partir du 26 Mars 1991.
Avec l’appui financier du gouvernement du Canada à travers, le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (MAECD), ainsi que le projet e piloté par un consortium composé d’avocats sans frontières Canada (ASFC), du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) et de l’École nationale d’administration publique du Québec (ENAP) du projet Justice, Prévention Réconciliation (JUPREC) pour les femmes, mineurs et autres victimes de la crise au Mali elle a organisé ces journées auxquelles on aussi participé les autorités administratives de la ville ont participé.
Harouna Dembélé