Il ne lui restait que ça : l’ancien Premier ministre Moussa Mara, non président du parti Yelema, a pris la place d’un imam dans une mosquée. Oui, Moussa Mara a eu le culot d’organiser une conférence-débat dans une mosquée. Il tenait son podium à la place où s’arrête l’imam pour diriger la prière. On se demande quelle mouche a bien pu piquer ce jeune politicien. Qu’est-ce qui lui arrive, n’a-t-il pas eu quelque chose qu’aucun jeune de son âge n’a eu au Mali ? Ou bien Mara n’a pas digéré son départ de la primature, ou bien il a oublié qu’il a eu le poste de Premier ministre sans remuer ciel et terre, qu’il a fallu la confiance d’une seule personne pour qu’il soit le chef de l’exécutif malien. Aujourd’hui, Moussa Mara est dans toutes les «sauces»… Il est avec jeunes, femmes, religieux, athées, voleurs, brigands… Souvent, c’est lui-même qui finance certaines activités. En qualité d’ancien Premier ministre, de président du parti Yelema, ou au nom de machin CER. Moussa Mara doit expliquer aux Maliens ce qu’il veut. Veut-il devenir président de la République, maire de Bamako, ou gouverneur ? Ce qui est sûr : il est déjà imam. Moussa Mara ne devrait plus être un assoiffé du pouvoir. Quand même !