Sur certains points de la gestion du pays, le président Ibrahim Boubacar Keita serait juste bon à oublier vite et à continuer son chemin, mais la réalité des choses aussi dans notre pays nous oblige à plus d’un titre à l’écouter et surtout à essayer de le comprendre. Toute chose qui différencie le Mali de toutes les autres nations de la planète.
IBK, le président de plus 77% des Maliens avait la tâche de réconcilier le Mali avec lui-même, de donner de l’espoir aux jeunes quant à l’avenir du pays et surtout de prouver aux bailleurs de fonds et aux investisseurs étrangers que le Mali est une destination de choix tant les opportunités sont existantes.
De son élection à aujourd’hui, les faits et les chiffres parlent d’eux-mêmes et le constat sur le terrain reste amer. Certes, reconstruire un pays qui sort d’une crise multidimensionnelle n’est pas chose aisée, surtout s’il fait partie des plus pauvres au monde, mais les actes quotidiens de détournements flagrants du denier public, l’impunité, le népotisme et surtout l’incapacité de choisir des hommes n’ont-ils pas affaibli davantage le président IBK ? En 2016, le Mali reste encore au plus bas point dans les sondages et les indicateurs réels de développement et non les chiffres fictifs d’un certain Ministre en quête de notoriété.
En 2016, devons nous encore continuer à faire confiance aux promesses de notre président IBK ? Une chose est sûre et certaine aucun pays ne s’est construit à la base des promesses, des menaces et des «inchallahs». A bon entendeur…
Moussa KONDO