Iyad Ag Ghali est la face cachée de l’iceberg de destruction de la République du Mali. C’est vrai qu’il continue de garder par devers lui, ses travers sessionnistes entretenus par un islamisme sanguinaire qui, font de lui l’homme à abattre, mais aux côtés de certains politiques tapis ici même à Bamako, le rebelle de Kidal, passerait pour un enfant de cœur, parce que, prêts à tout pour arriver au pouvoir.
Dans ce gotha de politiques prêts à tout pour arriver au somment de l’Etat, Moussa Mara pour le nommer. Usant de ruses, parce que ne se sentant plus dans le cœur de quelques centaines de maliens résidant ici à Bamako, cela, après l’échec retentissant de son passage à la Cité Administrative, échec magnifié tristement par la boucherie qu’il a provoqué à Kidal avant de s’enfuir pour Bamako. L’ex Premier ministre, s’engouffre de jour en jour dans le milieu d’un islamisme dit civiliser, pratiqué en tout cas, jusqu’ici dans la capitale.
Quelque part sur sa tablette qu’il affectionne plus que tout, Mara, se convaincrait de la possibilité pour lui, de prendre le pouvoir, par le biais des associations musulmanes qui se sont fortement politisées depuis leur grand coup du premier jour du Ramadan, contre le projet de loi à même la table des députés, projet de loi se rapportant au code de la famille. C’était en 2010. Aux yeux de Moussa Mara, sa montée à l’Olympe ne serait possible qu’avec la bénédiction de certains de ses associations islamiques. Raison de plus pour lui, d’abandonner le militantisme dans les bas –quartiers, pour les mosquées de la capitale et même des contrées qu’il visiterait. Parti au Qatar, sans doute avec une lettre de recommandation de qui, suivez notre regard, il reviendra, non pas très conforté de sa foi pour l’islam, mais davantage persuadé de ce que de ce milieu, il y aura à boire et à manger pour lui. Depuis, des réunions et rencontres dans des mosquées, mieux, des véhicules qu’il distribuerait dans certains de ces milieux.
Des Imams dotés en moyens de locomotion ? Nous enquêtons et sur la question, nous y reviendrons. C’est donc, ce Moussa Mara qui devrait faire peur aux maliens démocrates et républicains, parce que, vivant avec eux ici à Bamako, travaillant sur un machiavélique dessein.
Moussa Mara, pourrait être le seul candidat au fauteuil présidentiel qui, oserait appliquer la Charia. Lors de la campagne présidentielle dernière, ne disait-il pas avec suffisance, que, lui Mara, né ici à Bamako, n’avait jamais fréquenté les boîtes de nuits, bars et restaurants ? N’est-ce pas les petites choses qui irritent les horribles islamistes ? A suivre
Sory de Motti