La décision de boycotter le second tour des législatives partielles est due au taux de participation de 98% à Tessit au bénéfice du candidat du parti au pouvoir. Selon le candidat de l’opposition, à cause de la crise, cette ville s’est vidée de sa population. Donc impossible d’enregistrer un tel taux de participation.
Nous vous proposons cet article lu sur la page Facebook de l’honorable Soumaïla Cissé Président de l’URD.
« Depuis le mardi 12 janvier, les résultats provisoires du 1er tour de la législative partielle d’Ansongo, localité située dans la région de Gao, sont connus. Il s’agit de pourvoir un poste de député vacant depuis la mort de son titulaire. Un candidat de la majorité et autre de l’opposition sont qualifiés pour le second tour. Mais déjà, de graves accusations de fraudes, de bourrages d’urnes, sont proférées, alors que le vote ne s’est pas encore déroulé dans l’une des sept communes du cercle d’Ansongo.
Des groupes armés rebelles qui occupent la localité de Talatay ont refusé que les opérations de vote se déroulent sur place. Le Mali n’a pas encore autorité sur cette partie du territoire national, expliquent les groupes rebelles. Peut-être là encore une fois la preuve que le chemin vers la paix dans le nord du Mali est toujours jonché de difficultés.
Dans les six autres communes maliennes, le vote s’est déroulé, mais les regards se tournent vers la commune de Tessit. Le taux de participation de 98% des inscrits sur place fait bondir l’opposition, qui parle de bourrage d’urne, de grandes magouilles, avant de rappeler que la localité, à cause de la crise, s’est vidée de ses électeurs, donc impossible d’avoir ce taux de participation qui profite essentiellement au candidat du parti au pouvoir.
Côté parti au pouvoir, on accuse les opposants d’être de mauvais perdants. Réplique du candidat de l’opposition : nous n’irons pas au deuxième tour de cette législative partielle si justice n’est pas faite. »