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Flash : sommet de l’Etat : Règlement de comptes entre dirigeants
Publié le jeudi 14 janvier 2016  |  L’aube
Palais
© Autre presse
Palais de koulouba
le bâtiment du palais présidentielle de la république du Mali




Depuis quelques semaines, l’on assiste à une guéguerre entre de hauts responsables de l’Etat, notamment des membres du gouvernement. La perspective d’un remaniement ministériel et d’autres problèmes au sein de la majorité présidentielle sont, entre autres, les raisons de cette situation délétère qui empoisonne finalement les rapports entre le premier ministre, Modibo Keïta, et certains de ses ministres. Autre conséquence de cette guéguerre ? La République, qui fonctionnait déjà au ralenti, a carrément cessé de tourner. Pendant ce temps, le chef de l’Etat donne l’impression à l’opinion que tout marche à merveille. Mais, les Maliens sont loin d’être dupes. Ils ne croient plus à ces incessants discours présidentiels ayant pour seul objectif de masquer la réalité et surtout le malaise qui persiste au sommet de l’Etat.

Koulouba :

Le problème d’IBK…



« On me cache la vérité… les rapports qu’on me fait parvenir sont faux… je serais désormais auprès des populations… ». Décidément, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, ne sait plus quoi dire aux Maliens pour les convaincre sur les vraies raisons de sa mauvaise gouvernance. En réalité, le problème d’IBK, c’est son entourage. Isolé, il n’est accessible que par une poignée de responsables triés sur le volet et par sa famille. Tous ceux-ci semblent faire croire au président que son bilan ( ? ) est bon et que tout va pour le mieux dans le pays. Or, le Mali traverse actuellement une situation catastrophique et les Maliens souffrent énormément. Mais, IBK veut-il réellement savoir cette triste réalité ?



Nouveau gouvernement :

Le nouveau premier ministre aura-t-il les mains libres ?

Depuis quelques jours, des rumeurs circulent sur un changement de l’équipe gouvernementale. Selon certaines sources, le remaniement pourrait intervenir d’ici à la fin de cette semaine. Mais la question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le premier ministre, Modibo Keïta ou un autre, aura les coudées franches pour former le nouveau gouvernement. En effet, une véritable course de positionnement serait en cours actuellement en vue de la formation du nouveau gouvernement. Entre des ministres actuels (qui font tout pour se maintenir) et des responsables politiques (qui ont envie de venir à la table), l’on assiste à un véritable ballet entre Koulouba, la cité administrative et… Sébénicoro.

Mais dans cette course effrénée pour le fauteuil, certains prétendants auraient à la fois jeté leur dévolu et confié leur sort à la famille présidentielle. Ceux-ci comptent, en effet, sur la famille du président pour se maintenir ou figurer dans le gouvernement. Il est évident que s’il veut constituer une bonne équipe, IBK a intérêt à écarter les siens (sa famille) de la configuration et de la composition de ce nouveau gouvernement.



Nouveau gouvernement (2)

Vers l’entrée des mouvements du nord ?

Les mouvements rebelles du nord du Mali feront-ils leur entrée dans le prochain gouvernement ? La question est sur toutes les lèvres, actuellement à Bamako. Pour l’instant, la question suscite beaucoup de débats au sein de l’opinion qui reste diviser sur cette éventualité. En effet, pour certains maliens, il faut permettre aux ex-rebelles de siéger dans le gouvernement si cela peut contribuer à ramener la paix au pays. Pour d’autres, il ne faut jamais accepter que des gens qui ont commis et/ou commandité des crimes soient dans un gouvernement de la République. Une République qu’ils ont combattue et livrée à l’ennemi…



Koulikoro :

Rentrée politique du PDES

Le parti pour le développement et la solidarité (PDES) a organisé, le week-end dernier, une grande cérémonie à Koulikoro. Cette cérémonie, qui s’est tenue en présence des membres du comité directeur du parti, marquait la rentrée politique du PDES. Occasion pour le parti de faire une revue de ses troupes dans la région de Koulikoro. La cérémonie était présidée par Sadou Harouna Diallo, maire de Gao, qui assure la présidence (par intérim du PDES) depuis le départ d’Abdoulaye Diallo. Celui-ci est désormais en poste au Fond Africain de Solidarité, dont le siège est à Niamey (Niger). Au PDES, l’on assure que le président Sadou H. Diallo est déterminé à remettre le parti sur orbite. À Koulikoro, le PDES a renouvelé son attachement à l’héritage du président ATT.

La Rédaction
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