«Certains hommes politiques sont impliqués dans le narcotrafic au Nord»
Lors de la présentation des vœux de la classe politique au Palais de Koulouba, le 12 janvier dernier, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a fait cette déclaration. « Nous avons des informations fiables qui certifient que certains hommes politiques sont impliqués dans le narcotrafic au Nord du Mali », a-t-il affirmé. Qui sont donc ces hommes politiques qui tirent des profits de ce business malsain du trafic de drogue ? Sont-ils de quel bord politique ? De la majorité ? De l’opposition ? Du centre ? Qui protège donc ces politiques narcotrafiquants ?
Présentation des vœux au Palais de Koulouba: Le Président IBK rencontre à huis clos les femmes ministres !
En marge de la présentation des vœux du gouvernement, le 11 janvier dernier, le Président IBK a rencontré à huis clos les cinq femmes ministres que compte le Gouvernement du Premier ministre, Modibo Kéïta. Elles étaient toutes là.
Il s’agit de Mme Sangaré Oumou Ba, de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille ; de Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme ; de Mme Togo Marie Madeleine Togo de la Santé et de l’Hygiène Publique ; de Mme Diarra Raky Talla de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions et de Mme Sanogo Aminata Mallé de la Justice, Garde des Sceaux. Pourquoi cette rencontre avec seulement les femmes ministres ? Rien n’a filtré de cet entretien à huis clos !
Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix à l’ONU « Le processus de paix a continué de subir d’importants retards »
A l’occasion d’une réunion du Conseil de Sécurité sur la situation au Mali le 11 janvier dernier, le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a jugé regrettables les retards dans la mise en œuvre de l’accord de paix entre les autorités et les groupes armés du nord du pays.
« Le processus a continué de subir d’importants retards au cours des derniers mois. Alors que des progrès ont été réalisés avec la validation de 11 sites de cantonnement et le lancement de la construction de deux d’entre eux au début de ce mois, ainsi qu’avec l’adoption des décrets établissant la Commission d’intégration et la Commission sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion le 29 décembre. Il est regrettable qu’il n’y ait eu qu’une seule patrouille mixte à ce jour, 14 novembre. Le processus de paix naissant au Mali demeure fragile et confronté à des défis de taille. Ces derniers mois ont démontré la détermination des groupes extrémistes à faire échouer le processus de paix », a déclaré Hervé Ladsous.
La rédaction