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© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise des prix Litteraires Bamako le 11 mars 2015, cloture de la biennale des lettres sous le haut parrainage de Madame la premiere Dame KEITA Aminata Maiga, l`epouse du chef de l`Etat |
Derrière chaque grand homme, il y a une grande dame, a-t-on coutume de dire. Derrière le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, se trouve son épouse, Keïta Aminata Maïga. Discrète et réservée, elle n’en demeure pas moins une femme d’action et de cœur. D’Aminata Maïga, les Maliens ne retiennent que son engagement pour les plus défavorisés et ce depuis 1994, à travers son association Agir, devenue Ong en 2005. Focus sur une femme pour qui le bonheur des autres passe avant le sien.
Fille d’ancien ministre, épouse du chef de l’Etat, mère de l’honorable Karim Kéïta, elle reste pourtant effacée. Au point où peu sont les Maliens qui la connaissaient avant l’élection de son époux à la magistrature suprême. Discrète, faire la Une des médias n’est pas sa chose. Et pourtant, elle mène des activités concrètes en faveur des populations qui méritent de la faire passer pour la “Mère Theresa” Nationale. Celle qui supporte mal de voir son prochain dans le dénuement se donne, depuis des lustres, les moyens de leur redonner le sourire. A l’actif de son Ong Agir, plusieurs activités à but humanitaire.
Les dons de vivres et de médicaments aux plus démunis ne se comptent plus. L’environnement, c’est le terrain de prédilection de son Ong. Keïta Aminata Maïga est à la base d’une opération de lutte contre les sachets plastiques. Assainir l’environnement, c’est contribuer à la santé des populations, notamment les plus vulnérables que sont les femmes et les enfants. Sur le net, on retrouve les traces de sa participation active dans l’Opération centre d’écoute de Sabalibougou pour l’insertion des enfants de la rue. Son combat pour les enfants est réel. Et, ce n’est pas l’Ong internationale Save The Children qui dira le contraire. Elle qui a bénéficié du parrainage de la Première Dame, à l’occasion de plusieurs éditions de son marathon ” Course pour la survie “. Un marathon qui a pour objectif d’amener les décideurs à prendre des mesures idoines en vue de réduire la mort injustifiée et injustifiable des nouveau-nés et des enfants de moins de 05 ans. Elle était en route pour parrainer la 5ème édition de ce marathon, avant d’être contrainte de rester à Bamako, suite à l’attaque de l’hôtel Radisson.
En tant que Première Dame, son rôle est désormais plus grand et plus important. Elle en est consciente et donne une nouvelle dimension à son combat. A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de fistule obstétricale, célébrée le 23 mai de chaque année, elle s’est rendue à Koulikoro aux côtés des femmes victimes de cette maladie et qui sont souvent reléguées dans les arrière-cours, pour partager leur peine et porter leur voix. Pour elle, la fistule, avant d’être un problème de tous, est un d’abord un problème des “femmes”. Son combat pour la cause des jeunes et des femmes n’a pris aucune ride tout au long de ces années.
Son témoignage au lancement d’un programme de création de 3 000 emplois destinés aux jeunes à Tombouctou, le 13 août dernier, en est la preuve. “C’est un programme très important pour le Mali, mais pour moi également, parce que vous savez que je suis très engagée aux côtés de la jeunesse…. Procurer 3000 emplois aux jeunes est une manière d’éloigner les jeunes, qui en bénéficieront, des vices“. Comme on le voit bien, donner est décidément le geste qu’elle aime le plus.
MSD
Source: Aujourd'hui-Mali
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