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Attentat au Burkina: le porte-parole du MNLA entendu à Ouagadougou
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  RFI
Assassinat
© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.




Au Burkina Faso, après les attaques terroristes, vendredi, qui ont frappé Ouagadougou et fait 29 morts, les Burkinabè ont entamé, ce dimanche 17 janvier, un deuil national de trois jours. Cette première journée de deuil national a été marquée par la visite de solidarité du Premier ministre malien. Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête, Mossa Ag Attaher, porte-parole de l’ex-rébellion malienne du MNLA, a été longuement entendu, samedi, à Ouagadougou. Joint par RFI, il raconte.

Mossa Ag Attaher, porte-parole de l’ex-rébellion malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad, a été interpellé, samedi matin, par des gendarmes, à Ouagadougou. Il a été interrogé sur des menaces jihadistes imminentes, des menaces présumées et a ensuite été relâché dans la soirée de samedi, un peu avant minuit.

« Il y avait pratiquement une dizaine de gendarmes lourdement armés et équipés en gilets pare-balles et tout le matériel militaire. Vraiment, on les voit et on a l’impression que c’était vraiment une intervention anti-terroriste qu’ils voulaient faire chez moi », a-t-il déclaré à RFI.

« La première des choses – m’ont-ils demandé - êtes-vous monsieur Mossa ?. J’ai dit, oui. Ils ont ensuite demandé de pouvoir avoir accès à la maison. Après, ils m’ont dit qu’ils n’avaient pas d’autres informations à me donner et qu’ils avaient l’ordre de m’accompagner à la gendarmerie. J’y suis resté pratiquement toute la journée de 8h00 jusqu’à 23h00, samedi soir. Il y a eu plusieurs séquences de questions avec différentes personnes, différents responsables de la gendarmerie. Ce qui revenait c’était : est-ce que vous avez des informations sur une menace imminente sur le Burkina ? Est-ce que le MNLA a des liens avec ceux qui opèrent et qui menacent le Burkina aujourd’hui, etc… », a ajouté le porte-parole du MNLA.
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