Quarante-huit heures après l’attaque terroriste perpétrée contre un hôtel et un restaurant dans la capitale Burkinabé des messages de solidarité affluent. Le bilan qui fait état de 29 morts reste provisoire et toutes les victimes ne sont pas encore identifiées.
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keîta qui a condamné l’attaque, a dépêché hier son Premier ministre à Ouagadougou.
Vingt-neuf morts et une trentaine de blessés, c’est le dernier bilan des attentats terroristes qui ont secoué vendredi la capitale du Burkina Faso. Le pays a entamé hier matin un deuil de trois jours annoncé par le président Roch Marc Christian Kaboré, qui a également évoqué des mesures pour renforcer les contrôlés sur les axes routiers. Le chef de l’état malien Ibrahim Boubacar Keita a signé hier le registre mis à disposition à l’ambassade du Burkina Faso à Bamako.
Il a condamné avec la plus grande fermeté l’attentat tout en assurant que l’acte odieux n’affectera en rien sa détermination et celle de ses pairs à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes. « Je ne vous accompagne pas, je suis avec vous. Je suis concerné » a-t-il au micro de l’ORTM.