L’actualité nationale de la fin de la semaine a été dominée par le réaménagement gouvernemental intervenu vendredi. C’est le secrétaire général de la présidence de la République, Mohamed Alhousseyny Touré qui a donné lecture de la composition du gouvernement remanié dans un flash de la télévision nationale.
Quelques constats s’imposent au regard de la nouvelle liste du gouvernement. Primo, la taille de l’équipe augmente légèrement en passant de 31 membres dans l’ancienne à 32 ministres. L’on enregistre trois départs dont deux poids lourds. Le premier est le ministre du Développement rural, le secrétaire général du parti présidentiel, Bocari Tréta qui était le n° 2 du gouvernement dans l’ordre protocolaire dans l’ancienne équipe.
Le Développement rural qu’il dirigeait est même scindé en deux ministères avec l’Agriculture d’un côté et l’Elevage et la Pêche de l’autre. L’Agriculture est confiée à Kassoum Denon. L’ancien directeur de l’Office du Niger fait partie des quatre rentrants. Comme Nango Dembélé qui va diriger l’Elevage et la Pêche. Celui-ci avait déjà été ministre délégué auprès du ministre du Développement rural en charge de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire sous la Transition.
Le deuxième poids lourd à quitter le gouvernement est le ministre de l’Economie et des Finances, Mamadou Igor Diarra. Il laisse son fauteuil à Boubou Cissé qui peut être considéré comme l’un des grands « gagnants » du réaménagement. Boubou Cissé permute ainsi des Mines à l’Economie et aux Finances. Il cède son ancien fauteuil à Cheickna Seydi Ahmady Diawara, précédemment ministre de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine. Celui-ci se retrouve en terrain bien connu pour avoir dirigé les Mines au milieu des années 90.
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