Les participants aux négociations de paix maliennes se retrouvent ce lundi à Alger. Cette fois pour évaluer la mise en œuvre de l'accord de paix. Le texte, signé il y a six mois, a du mal à se concrétiser. Et c'est l'enjeu de cette réunion.
Autour de la table ce lundi 18 janvier à Alger, il y aura les participants aux négociations : les mouvements armés, le gouvernement malien, les pays du champ, la Minusma, la Cédéao, l'Union africaine, l'Union européenne et l'Organisation de la coopération islamique. Mais il y aura aussi de nouveau invités : d'abord, Pékin, Moscou et Londres, au titre de membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, et puis le Canada qui est à la tête des partenaires financiers.
L'Algérie annonce vouloir « procéder à un examen rigoureux des avancées ainsi que des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l'accord de paix ». Un participant affirme que plus de six mois après la signature le 20 juin dernier, sur le terrain, rien de concret n'a changé. Il ajoute : « Il y a beaucoup trop de méfiance de toute part ».
►J.-H. Jézéquel: au Mali, il y a «de nombreux retards» sur l'accord de paix