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Du Radisson Blu à l’hôtel Splendid
Publié le lundi 18 janvier 2016  |  Le Républicain
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© AFP par AHMED OUOBA
Les soldats du Burkina Faso portent le corps d`un homme dans les environs de l` hôtel Splendid
16 Janvier 2016 - Burkina Faso - Les soldats du Burkina Faso portent le corps d`un homme dans les environs de l` hôtel Splendid lors d`une attaque sur l`hôtel et un restaurant par Al - Qaïda




Kidal, Paris, Bamako, Mopti et Ouagadougou sont indistinctement frappés, dans le but de semer le maximum de mort pour restreindre le plus possible les libertés publiques, et faire régner la terreur sur les populations.
Il est temps de réagir par une unité d’action de tous ceux qui ont en partage les valeurs de libertés politiques et des droits de l’homme, de Paris à Ouaga via Bamako. Le monde entier est concerné, tout le monde étant victimes. Au Radisson Blu de Bamako, comme au Splendid Hôtel de Ouagadougou, les ambassadeurs du djihadisme tirent sur des personnes, sans distinction de nationalité, de sexe ou de confession religieuse. Cela ne répond à aucun service d’Allah, le bon Dieu.
Les réactions ont été pareilles après les attaques de Charlie hebdo, du Bataclan, de la Terrasse, du Radisson Blu et du Splendid hotel. A Bamako comme à Ouaga, les forces françaises et américaines ont été au rendez-vous. « Il n’y a pas qu’au Mali que ça arrive », a laissé entendre le tout nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies (RSSG) et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, en prenant contact avec les autorités maliennes, le 15 janvier 2016.
L’ennemi parait sans doute commun, et pourquoi les victimes ne feraient elles pas causes communes, partout où elles sont la cible d’attaques barbares ? Depuis l’occupation des 2/3 du territoire malien, par les djihadistes et sa libération à l’exception de la ville de Kidal, Bamako et Paris semblent avoir du mal à accorder leurs violons sur biens des questions. N’est-il pas temps de régler toutes les questions qui divisent, pour faire front commun contre l’ennemi commun, afin que le nord du Mali cesse de servir de base arrière, pour les terroristes qui troublent la paix du monde ?
B. Daou
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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