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© aBamako.com par momo
Fête de mariage a Bamako. Bamako, le 24 mai 2015 les dimanches sont les jours de mariage avec des accidents aussi. |
Arrêté par le commissariat du 6ème arrondissement du district de Bamako, un mineur de 15 ans a été mis vendredi 08 janvier dernier à la disposition de la brigade en charge de la protection des mœurs et de l’enfance, autrement appelée « brigade des mœurs». Le jeune garçon dont le nom reste encore sous anonymat habite le quartier Daoudabougou en commune V du district de Bamako, mais a été arrêté au quartier Banconi pris en flagrant délit dans cette Zone en commune I.
Au cours de son interrogatoire, il a avoué s’appartenir à un grand réseau de voleurs de motos opérant dans la capitale malienne, nous explique le commissaire divisionnaire-Salimatou Diarra en charge de la brigade des mœurs. Le cerveau de ce réseau, indique-t-on, n’est autre qu’un promoteur de garage de réparation de motos jakarta chez qui le jeune garçon travaillait comme apprenti. Celui-ci (le patron du garage) avait pour taches de mettre en bon étant les motos volées par son apprenti avant de les mettre sur le marché, « noir », disons-nous. Il a été lui aussi arrêté après les aveux du « petit ». A la suite de l’arrestation de ces deux complices, il a été découvert chez eux 5 motos qui n’attendaient que leur mise en état. 2 façades (de motos) et des pièces de rechanges ont également été retrouvées chez le cerveau du réseau dont le nom est aussi sous anonymat, pour besoin d’enquêtes.
Aux dires de la commissaire divisionnaire Salimatou Diarra les enquêtes sont en cours pour mettre la main sur les autres membres du réseau. Toute fois, elle a exhorté les parents à veiller sur leurs enfants puisque, dit-elle, ce « mineur-voleur-spécialisé », n’est autre que le produit d’une manipulation et d’une exploitation de la part de ses ainés : « que les parents veillent sur les enfants », a-t-elle insisté.
Le commissaire divisionnaire Salimatou Diarra a lancé un appel à la population de collaborer avec les forces de l’ordre en vue de d’amoindrir le fléau de l’insécurité et à combattre la délinquance juvénile qui a tendance à gagner du terrain dans notre capitale.
D. Samaké
LA SIRENE
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