Les changements intervenus dans la carte de l’insécurité alimentaire au Mali au cours des dernières années imposent des réformes appropriées au sein du dispositif national de lutte contre phénomène.
Comment mieux comprendre les facteurs déterminants de l’insécurité alimentaire au Mali et définir les outils les plus appropriés pour la prévention et la gestion des crises alimentaires au regard des nouveaux contextes et enjeux en matière de sécurité alimentaire ? Tel est l’enjeu d’un forum national sur les outils de prévention et de gestion des crises alimentaires et nutritionnelles qui s’est ouvert hier au Centre international des conférences de Bamako.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre Modibo Keïta et a regroupé nombre de personnalités dont des ministres, le chargé d’affaires de l’Union européenne, Andrzej Bielecki, la coordinatrice du sous-groupe sécurité alimentaire nutritionnelle des partenaires techniques et financiers, la représentante résidente de la Fao, Mme Fatima Seïd.
Durant les quatre jours que durera le forum, plusieurs thèmes seront développés : l’analyse de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali et ses déterminants ; les outils d’intervention du Dispositif national de sécurité alimentaire (DNSA) et des autres partenaires ; les outils de prévention et de gestion des crises et leur évolution.
En ouvrant les travaux, le Premier ministre a estimé que les changements intervenus dans la carte de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali au cours des dernières années, imposaient de nouveaux défis à relever. En plus du milieu rural, cette carte couvre de plus en plus les villes, nécessitant des réformes appropriées au sein du Dispositif national de sécurité alimentaire. Au regard de ce constat, la nécessité s’impose de renforcer les outils du DNSA dans le cadre du processus actuel des réformes en cours.
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