L’Institut national de formation judiciaire (INFJ) a organisé, les 14 et 15 janvier, une formation sur les pratiques de greffe (registres de plainte, d’amendes, électoral, les courriers, les répertoires…) au profit des greffiers, secrétaires de greffe et de parquet de Bamako, Koulikoro et Kati. La cérémonie de clôture a eu lieu vendredi, sous la présidence du directeur général adjoint de l’INFJ, Badra Alou Coulibaly.
La formation s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour le renforcement du système judiciaire (PU-RSJ). Il vise des domaines considérés comme prioritaires en raison de leur importance. Son but est de faire gagner l’architecture judiciaire en fonctionnalité, efficacité et performance dans la prise en charge des attentes actuelles des Maliens en matière de justice.
La situation actuelle des greffes est caractérisée par leur paralysie, l’insuffisance des moyens, un grand déficit dans leur organisation, le déficit de maîtrise des outils de poursuite, d’instruction, de jugement et d’exécution des jugements, a déploré Badra Alou Coulibaly.
Au terme de l’atelier, les participants ont formulé une série de recommandations. Ils ont exhorté les chefs de juridiction et greffiers en chef à veiller à la qualité des registres mis à la disposition du greffe. Ils ont aussi invité le département à programmer une informatisation des différents registres et à relire les décrets de 1995 sur les tarifs des frais de justice en matière civile et en matière pénale.
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