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© aBamako.com par mouhamar
Politique: Une délégation du Parti FARE rencontre l`URD Bamako, le 16 avril 2014 au siège de l`URD.Le secrétariat exécutif national du parti FARE avec à sa tête son président Modibo Sidibé a été reçu ce mercredi par le bureau politique de l`URD avec en sa tête Soumaïla Cissé, à son siège à Badalabougou. |
Le plus grand parti de la majorité présidentielle, le RPM, et son alter ego de l’opposition, l’URD, n’ont pas tardé à réagir au réaménagement du gouvernement intervenu vendredi dernier. Le premier « prend acte » de la formation du nouveau gouvernement et félicite son secrétaire général, Bocary Tréta, pour la qualité du travail accompli.
Le second déplore que ce réaménagement, loin de répondre aux aspirations légitimes du peuple malien, a consisté à augmenter « inopportunément le nombre des départements ministériels ».
S’il n’y a pas eu de grands changements, ce réaménagement aura néanmoins été marqué par le départ du secrétaire général du parti au pouvoir, le Dr Bocary Tréta qui dirigeait le ministère du Développement rural. La réaction de son parti a pris la forme d’un communiqué de presse dans lequel le bureau politique national du Rassemblement pour le Mali (RPM) prend « acte de la reconduction de Modibo Kéita comme Premier ministre, chef du gouvernement et de la mise en place du nouveau gouvernement ».
Aussi, la direction du RPM « remercie le ministre du Développement rural sortant, Dr Bocary Tréta, pour avoir été à la hauteur de la mission à lui confiée par le président de la République ». Par ailleurs, le parti majoritaire félicite son secrétaire général « pour les bons résultats obtenus dans la transformation de l’agriculture malienne ». Il lui renouvelle sa confiance et lui assure son soutien sans faille pour relever les défis futurs du parti et du peuple malien dans leur quête d’un mieux-être. Enfin, le RPM invite ses militants et sympathisants à rester vigilants, soudés et mobilisés autour du projet de société et du programme du parti.
De son côté, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) aussi a « pris acte de la formation du nouveau gouvernement ». Mais le parti du chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, regrette que « les espoirs suscités par l’annonce du remaniement ont été une fois de plus déçus dans la mesure où le changement en profondeur tant attendu et annoncé a laissé place à un simple réaménagement ».
Pour l’URD, ce réaménagement du gouvernement est «loin de répondre aux aspirations légitimes du peuple malien ». Il n’a, juge-t-il, consisté qu’à augmenter « inopportunément le nombre des départements ministériels ».
L’URD estime que le départ de certains ministres s’explique par le fait que « le président de la République a fini une fois de plus par donner raison à l’opposition en limogeant des membres du gouvernement cités dans les affaires de mal gouvernance et de mauvaise gestion ces derniers mois ». A ce propos, le parti espère que « la justice aura les mains libres pour situer les responsabilités afin de laver l’honneur du Mali et restaurer la confiance auprès de nos partenaires ».
Le parti de Soumaila Cissé déplore aussi la faible représentativité des femmes dans le nouveau gouvernement en violation, selon lui, de l’article 1er de la loi n° 052 du 18 décembre 2015 portant mesures de promotion du genre dans les fonctions nominatives et électives.
Synthèse
M. KEITA
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