Le Palais de culture de Bamako a servi de cadre au parti de la Colombe blanche pour tenir son congrès national annuel. La réconciliation nationale a occupé une grande partie des activités.
Le samedi 16 janvier 2016 représente une date capitale pour l’Union pour la démocratie et le développement (UDD). En effet, ce parti devait faire le bilan de ses activités de l’année. Leaders, membres et sympathisants, personne n’a voulu se faire conter l’événement. Venus de toutes les régions du Mali, ces milliers de congressistes ont écouté dans un calme olympien, tous les intervenants pour cette première journée.
C’est le secrétaire général du parti qui a donné le ton du démarrage des activités. Dans son mot de bienvenue, il a rappelé brièvement toutes les activités que les uns et les autres ont mené jusqu’à l’élection de Ibrahim Boubacar Kéita comme président de la République du Mali.
Après cela, Asséyi Dicko (président du Mouvement des jeunes), Mme Kéita Gertrude Kéita (présidente du Mouvement des femmes), Tiémoko Sangaré (président de la CMP) ainsi que tous les autres intervenants ont tour à tour, dans leur allocution, rappelé la nécessité d’avoir un pays stable.
Selon eux, tout ce que le parti de la Colombe blanche a fait et continue de faire est un signe que la conquête du pouvoir n’est pas loin, c’est le rêve de tout parti politique. Ils n’ont pas manqué de faire l’éloge de leur leader qui n’est autre que le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, d’ailleurs reconduit à la tête de l’UDD. Son engagement a permis aux militaires maliens de monter en puissance au lieu des replis stratégiques.
Tiéman Hubert Coulibaly a rendu hommage aux victimes de la barbarie au Mali et au Burkina. Il a tari d’éloges “les aînés” du parti ainsi que l’honorable Moussa Coulibaly, ambassadeur de la Colombe blanche à l’Assemblée nationale. Par moments son discours était interrompu par des acclamations et le son du djembé.
Un geste de reconnaissance et de gratitude de tous les membres et sympathisants présents sur les lieux pour celui qu’ils considèrent comme le héros national pour son sens élevé du devoir. “J’ai beaucoup à dire mais je le ferai demain si je suis reconduit à mon poste”, a conclu le président.
Yaou Kawélé