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Le Républicain N° 4543 du 17/1/2013

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Regroupement IBK-Mali 2012 : Le PIDS claque la porte
Publié le vendredi 18 janvier 2013  |  Le Républicain


Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse animée par IBK, le président du RPM
Bamako le 03 janvier 2013 à Sébénikoro


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Dans une lettre du 10 janvier 2013, adressée au ministre de l’Administration territoriale de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, le Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (P.I.D.S) notifie la suspension de ses activités au sein de l’alliance IBK-Mali 2012, à cause de ses prises de position pour des concertations souveraines immédiates. Le PIDS, dans une autre déclaration réaffirme son soutien total et indéfectible aux autorités de la transition et à l’armée malienne, engagée dans la noble lutte pour la libération totale des zones occupées de notre territoire.

L’engagement du Parti de l’Indépendance, de la Démocratie et de la Solidarité (P.I.D.S), le parti dirigé par l’ancien ministre Daba Diawara, à soutenir la candidature d’Ibrahim Boubacar KEITA à l’élection présidentielle du 29 avril 2012, date de son dernier comité directeur tenu à Bamako, les 21 et 22 janvier 2012. Alors, le P.I.D.S a adhéré au « Regroupement IBK-Mali 2012 » créé à cet effet.

« Au regard de l’évolution du contexte politique de notre pays, le Bureau politique national du P.I.D.S a décidé de suspendre toute participation du parti aux activités du « Regroupement IBK-Mali2012 », selon la lettre rédigée dans un langage diplomatique. En réalité, le PIDS a claqué la porte de ce regroupement qui ne répond plus à ses aspirations, parce qu’ayant pris des orientations contraires aux intérêts du peuple malien et à l’engagement patriotique attendu des grands rassembleurs, nous explique un responsable, du parti. La lettre au ministre est plus explicite encore, en soulignant : « ne faisant plus partie d’aucun regroupement politique le P.I.D.S souhaiterait, dorénavant recevoir directement les différentes correspondances et communications relatives aux activités de votre département à son siège national ».

Outre cette lettre au ministre, le bureau politique national du PIDS a produit une déclaration pour expliquer sa déception de l’alliance IBK-Mali 2012 dont il fut membre. Ce regroupement autour du candidat Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a constitué avec la COPAM, la COPAM des forces vives, le Front patriotique pour le Mali (FPM), « Joko Ni Maya » et d’autres, la « Coalition pour des concertations souveraines immédiates et pour le changement », a souligné le PIDS.

Non aux concertations souveraines immédiates !

« Comme son nom l’indique, cette Coalition se donne comme objectif d’amener les Pouvoirs publics à organiser immédiatement des « concertations souveraines pour le changement » sur les documents déjà élaborés dont deux schémas relatifs aux organes de la Transition. « Tout en reconnaissant la nécessité d’une concertation pour l’élaboration de la feuille de route de la Transition, le Parti de l’indépendance, de la démocratie et de la solidarité (P.I.D.S.) se démarque très nettement de cette démarche dont il juge l’objectif totalement incompatible avec l’ordre constitutionnel rétabli à la faveur de l’Accord-cadre du 06 avril 2012 ».

Pour le PIDS, les concepteurs mêmes des schémas proposés d’organes de la Transition en ont indiqué les inconvénients majeurs : pour le premier, « l’irruption d’une pluralité de textes et actes juridiques non conformes à la Constitution dans l’ordonnancement juridique » ; et pour le second, « la rupture de la légalité républicaine et la dissolution de la Constitution du 25 février 1992 », souligne la déclaration. Pour toutes ces raisons, le Bureau politique national du PIDS, « soucieux du maintien de la légalité républicaine et de l’ordre constitutionnel, demande à ses militants et sympathisants de ne participer à aucune action de soutien à la tenue de ces « concertations nationales souveraines », indique la déclaration.

Le PIDS, tout en claquant à l’alliance IBK-Mali 2012, réaffirme son soutien total et indéfectible aux autorités de la transition et « à l’armée malienne dans sa noble lutte pour la libération totale des zones occupées de notre territoire ».

B. Daou

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