ROME - L'intervention française au Mali n'est pas "une guerre coloniale", estime le ministre italien de la Coopération Andrea
Riccardi dans un entretien publié vendredi par le quotidien La Repubblica.
Il ne s'agit pas d'une "guerre coloniale" parce que "c'est l'Afrique qui en
premier lieu a demandé de l'aide (...) pour stopper la menace représentée par
Al-Qaïda", explique-t-il.
Rome se prépare en outre à apporter son soutien à "une opération des
Nations Unies, qui selon nous doit avoir un objectif prépondérant de
stabilisation, d'aide humanitaire aux déplacés, et de soutien à la naissance
d'une gestion politique et civile de la région", a-t-il ajouté.
"Nous nous préparons à un travail profond de soutien humanitaire aux
populations et de recomposition politique dans un cadre très complexe. Nous
n'avons pas d'alternative", déclare-t-il.
Le Mali représente "une mèche allumée pour pour les démocraties fragiles de
la région, du Niger au Burkina Faso", juge-t-il.