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FARE AN KA WULI Propos liminaires du Président au Point de presse Mercredi 13 janvier 2016
Publié le mardi 19 janvier 2016  |  Le Reporter
Première
© aBamako.com par FS
Première Convention Nationale du parti FARE AN KA WULI
Le parti FARE AN KA WULI a tenu sa Première Convention Nationale le 19 Décembre 2015 au CICB sous la présidence de Modibo Sidibé




Mesdames et messieurs les journalistes,
Chers amis de la presse et des Médias,
Au sortir de sa Convention nationale, le plan d’action des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI) prévoit une rencontre périodique entre le parti et les médias et la presse. C’est dans ce cadre, que nous vous avons convié au seuil de l’année 2016, Vous, nos amis et compagnons dans la lutte pour le renouveau et l’émergence du Mali, pour d’une part échanger et surtout débattre ensemble du bilan de l’année écoulée, des défis actuels et futurs ainsi que les perspectives pour notre pays et notre nation en cette année nouvelle d’autre part. En effet, la Première Convention Nationale a permis aux délégués venus de l’ensemble des sections de l’intérieur et de l’extérieur du pays, de faire un examen critique de l’état du parti, de prendre d’importantes résolutions et d’adresser également des Motions pertinentes en conformité avec le contexte et les défis du moment. Ce fut effectivement un moment intense de vitalité démocratique à l’intérieur de notre parti, de partage et aussi de parfaite communion avec d’autres forces politiques. Je ne peux me permettre d’ignorer à ce sujet la couverture et les comptes-rendus qui en ont été faits par VOUS de la presse et des médias. Soyez-en remerciés ! Car, au parti FARE, nous sommes convaincus qu’il ne saurait y avoir de démocratie véritable sans une presse professionnelle, engagée et déterminée à protéger et à préserver contre vents et marées toutes les libertés, notamment celles de pensée, d’opinion, d’expression et de culte. Cette lutte, ou plutôt ce combat inlassable, nous rassemble et nous concerne tous : partis politiques, société civile et presse.
Mesdames, messieurs les journalistes,
C’est bien peu dire que 2015 fut assez éprouvante pour notre pays en bien de domaines. Des questions lancinantes et plus que préoccupantes de gouvernance, notamment l’absence de vision et de cap de la part de ceux qui ont en charge actuellement la gestion des affaires publiques sont évidentes. Une des illustrations de cela est le yoyo des élections locales et régionales tout le long de l’année 2015 pour finir par être quand ce sera. Sur un autre plan, on ne peut passer sous silence le déficit d’Etat, la cherté de la vie, la paupérisation constante des conditions de vie des populations et les scandales de tous ordres qui ont jalonné la vie de notre pays cette année écoulée. Aussi, en 2015 le Mali a payé un prix fort à l’insécurité en passe malheureusement de se généraliser sur toute l’étendue du territoire et marquée par un niveau jusque-là inédit d’attaques terroristes et d’attentats de tous ordres, dont les plus marquants ont incontestablement été celles contre le Restaurant «La Terrasse» à Bamako, l’Hôtel Byblos à Sévaré et l’Hôtel Radisson Blu de Bamako. En effet, en 2015, ce sont au moins quelque 200 attaques et attentats d’ordre criminel qui ont été perpétrés un peu partout sur le territoire national contre les personnes et leurs biens, les symboles de l’Etat, les forces armées de défense et de sécurité ainsi que les forces internationales présentes au Mali dans le cadre de la mission de stabilisation sous mandat des Nations Unies. Ces actes criminels ont coûté la vie à plus de 300 personnes, sans compter leur impact sur l’image et la notoriété de notre pays. A cette situation bien triste, il faut ajouter le drame sans précédent survenu le 24 septembre dernier sur les Lieux Saints de l’Islam et qui ont occasionné la perte cruelle de centaines, voire de milliers de fidèles musulmans. Aux familles de toutes les victimes de l’année, le parti FARE adresse ses compassions les plus attristées et s’associe aux prières pour le repos de leur âme.
Mesdames et messieurs,
Le contexte c’est aussi les récoltes. Les importantes productions céréalières dont le riz, 2.451 millions de tonnes faisant de notre pays le 2ème producteur de l’Afrique de l’ouest (Agence Ecofin), s’inscrivent dans l’élan imprimé par l’Initiative riz. Initiative qui en subventionnant les intrants a boosté la production de plus de 50% lors de la campagne 2008/2009,d’1.082.384 tonnes à 1.624.246 tonnes, production qui avait atteint en 2010/2011, 2.308.233 T. C’est dire que le dispositif de subvention des intrants était une action pertinente et structurelle. Il nous faudra souligner malheureusement que la performance dans le domaine de l’Agriculture n’a pas été reproduite en ce qui concerne les Mines où notre pays connaît un recul, passant désormais de la troisième place au quatrième rang du classement en Afrique. Que dire des incohérences du gouvernement dans la gestion des problèmes aussi importants que le foncier ? Amateurisme, voies de fait, spectacle tiennent lieu de politique nationale du foncier dans une incohérence gouvernementale rarement égalée, et où les solidarités volent en éclats. Dans le domaine des équipements et des infrastructures, le manque de vision du gouvernement, en ce qui concerne les stratégies d’approvisionnement du pays dont illustration est donnée par la dégradation avancée et continue des infrastructures routières du pays, constitue une des menaces graves pour l’année 2016.
Mesdames et messieurs,
Parlant de la question du Nord de notre pays, certes, les 15 mai et 20 juin 2015 ont vu la signature à Bamako de l’Accord dit «pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, issu du processus d’Alger». A ce sujet, nul besoin ici de rappeler la constance de la position de notre parti, les Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI). En effet, fervents partisans de la paix, une paix juste et durable, nous avons estimé dès le départ que notre peuple devrait être intimement associé et impliqué dans le processus des pourparlers et des négociations devant définir l’avenir de la nation et notre vivre ensemble commun. Nous n’avons ménagé aucun effort, à travers des contributions, des déclarations et autres communiqués, pour faire partager cette nécessité absolue avec le gouvernement qui, malheureusement, est resté sourd à toutes nos initiatives et propositions allant dans ce sens. Les pourparlers et les négociations se sont ouverts et se sont tenus dans les conditions que tous ici nous savons. Ils ont abouti à la signature d’un Accord aux dates indiquées ci-dessus. Mais force est de reconnaître aujourd’hui que le résultat, en termes d’impact pour la stabilité et le retour à une paix définitive et durable auxquels aspirent légitimement le peuple Malien, se fait encore et toujours attendre. Au parti FARE AN KA WULI, nous ne sommes pas du tout surpris des difficultés actuelles que l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger connaît dans sa mise en œuvre. Car, les questions de fond, qui auraient dû mobiliser l’ensemble des Maliens autour de la refondation du pays et être la quintessence des discussions à Alger, n’ont pas reçu le traitement approprié. La Constitution, à laquelle s’adossent toutes les lois et textes de la République, y a été superbement contrainte. Aujourd’hui, le tâtonnement observé dans la mise en œuvre de l’Accord, l’implosion des délais, les interprétations autour du dispositif institutionnel attestent à suffisance que l’on a mis la charrue avant les bœufs comme le dit si bien l’adage. Néanmoins, la République s’est engagée à travers la signature du gouvernement par incapacité et sous la pression de la communauté internationale. Mais, il nous apparaît qu’une paix juste et durable ne peut résulter que d’un véritable dialogue inter-malien, seul porteur «d’une vision partagée de ce que nous avons été, de ce que nous sommes et de ce que nous voulons devenir». Au parti FARE, nous préconisons de reprendre là où notre pays a trébuché en donnant l’occasion à notre peuple de s’approprier véritablement les enjeux, les défis et les perspectives de notre devenir commun. A ce sujet, nous réitérons notre invitation au Gouvernement pour l’organisation d’une large concertation nationale sur les grands maux qui minent actuellement la vie de notre nation, dont notamment l’Accord issu du processus d’Alger. Comme il est donné de constater, les défis sont certes nombreux. Mais, pour nous au parti FARE, tous les autres défis sont liés à la problématique de la gouvernance dans notre pays. La qualité de cette gouvernance nous conduira inéluctablement à créer les conditions requises pour une paix définitive et durable dans un environnement stable et apaisé. Ce qui n’est assurément pas au-delà des capacités de notre peuple et de notre nation. A condition bien évidemment que ceux qui sont actuellement à la tête du pays le veuillent et l’inscrivent dans le cadre d’une vision globale de résolution des problèmes et d’une perspective clairement dégagée. Tel ne semble pas pour l’instant être leur préoccupation majeure. Car, comme je l’ai affirmé à la Convention Nationale le 19 décembre 2015, au lieu d’être aux affaires, ils se sont plutôt installés dans les affaires, foulant ainsi aux pieds aussi bien les intérêts supérieurs de notre pays, que les valeurs démocratiques et républicaines. Pendant ce temps, le pays baigne dans une absence de perspectives d’amélioration de l’environnement économique et de ses retombées sociales. Aussi, l’année qui s’achève a montré à quel point notre peuple est confronté à la précarité. Et particulièrement notre jeunesse. Le pouvoir se contente d’exhiber un taux de croissance de 7% en 2014 et de 6% en 2015, mais le coût de la vie demeure toujours bien au-dessus du pouvoir d’achat des Maliens, de plus en plus nombreux à vivre dans la précarité, le chômage s’accentue et la situation de l’emploi se détériore, particulièrement pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi. Au péril de leur vie, les jeunes pour un grand nombre, basculent dans l’attrait de l’exil. Sans l’égalité et la justice, la croissance peut devenir inhumaine. A tout cela, l’excuse toute trouvée est que tout était à terre et cela dans tous les secteurs ! Et pourtant on ne cesse d’inaugurer ou de lancer des infrastructures dans tous les secteurs, le système de santé existant par sa robustesse a été assez déterminant face à l’Ebola, de solides programmes et aménagements agricoles ont permis les résultats que l’on sait à la faveur de bons hivernages, des fondamentaux de l’économie et des finances publiques, des acquis en matière d’amélioration du cadre des affaires et bien d’autres facteurs impactent positivement la situation post-crise. Bien sûr tout n’était pas parfait, loin de là, mais quand on veut prendre le relais et porter loin notre pays qui était en pré-transition à l’émergence, une saine appréciation de l’existant est indispensable.
Mesdames et messieurs,
Certaines dominantes de la nouvelle année appellent des réflexions que nous souhaitons partager avec vous. Nous trouvons la situation d’autant plus désolante et inquiétante que le Président de la République, dans son récent discours à la Nation à l’occasion du Nouvel An, a surtout axé son message sur une revue sectorielle sans tracer quelques perspectives que ce soient : rien sur les réformes institutionnelles qu’exige la mise en œuvre de l’Accord, y compris la question de la révision constitutionnelle, les programmes économiques majeurs, ni sur la protection de nos concitoyens face à toutes les insécurités… Nous attendons toujours que le Gouvernement explique clairement sa vision de l’avenir des institutions de notre pays, qu’il nous dise comment il entend conduire les implications constitutionnelles, législatives et règlementaires du dispositif institutionnel de l’Accord. Dans ses vœux au Président de la République, le Premier ministre parle encore de révision constitutionnelle, quel est le sens de la révision ? Pour quoi faire et quand ? Aucune indication. Le flou total entretenu par le gouvernement autour de la révision constitutionnelle, des élections communales et régionales, risque de conduire le pays vers une succession de consultations électorales jusqu’en 2018. Peut-on définitivement se convaincre que réformes et transformations sont d’essence politique et que les politiques ont à charge d’en avoir la volonté, d’en partager la vision et le cas échéant de les conduire. On ne peut leur substituer les experts. Aussi, nous invitons le Président et le Gouvernement à dire clairement à notre peuple quelle est la perspective surtout qu’ils disposent d’un projet et de son programme !
Mesdames et messieurs les journalistes
Nous n’avons eu de cesse d’affirmer qu’un Etat fort est celui qui s’appuie sur une administration compétente servie par des cadres ayant recouvré toute leur dignité d’agents publics au service de l’idéal républicain. En cela ils ne doivent être soumis à aucune «pression politique», encore moins leur carrière qui ne doit obéir qu’à des règles et des principes préétablis dont le mérite. Plus que tout la première de leur dignité est de ne pas être «trimballé», c’est qu’on les respecte et qu’on respecte leur carrière. Jamais l’obligation de militer au sein du parti présidentiel (RPM), n’a été autant exigée des fonctionnaires. Cette démarche est accompagnée d’un véritable «terrorisme politique» et il urge d’y mettre fin ici et maintenant. Si tant est que l’Etat doit être au service de la Nation, comme la Nation l’est au service du citoyen. Un Etat qui assurera la sécurité des Maliennes et des Maliens, fort d’une armée reconstruite, d’une économie rétablie et d’une souveraineté reconquise de l’espace national.
Mesdames et messieurs,
Concernant l’Accord, la stabilisation du terrain commande une mise en œuvre rapide des mesures sécuritaires, que les groupes armés se démarquent du terrorisme, du narcotrafic. La diligence du cantonnement et des patrouilles mixtes facilitera les opérations de sécurisation, les reconstructions d’urgence et favorisera le retour des réfugiés. La «refondation républicaine qui permettra à chacune et à chacun de trouver dans la dignité, l’équité et la justice, la place qui lui revient au sein de notre nation unie et plurielle» est essentielle au devenir de notre nation. Dans cette démarche, la République est l’anse la plus sûre de notre processus de sortie de crise, parce qu’elle est «le ciment des communautés du Nord», le ciment de toutes nos communautés. Des citoyens égaux et respectés au Nord, comme au Centre, au Sud… et qui, dans la fraternité républicaine, devront contribuer à l’ordre public républicain, dans la diversité, la cohésion sociale et trouver là les ressorts d’un avenir à inventer et construire ensemble. Seul un véritable dialogue national dans une approche globale est à même d’introduire vision, projet et légitimité, pour que l’accord de paix devienne porteur d’avenir pour le Mali entier, dans son unité, sa dignité, sa sécurité et sa prospérité.
Mesdames et messieurs,
Parlant de la corruption et de la délinquance financière, la répression certes utile ne suffira pas. Le mal est structurel. Seul un travail de fond et de longue haleine pourra l’extirper. D’une certaine manière, c’est toute la société qui doit faire sa révolution citoyenne. La fermeté nécessaire ne pourra donner des résultats que si tous prennent part à cette mue profonde, à commencer par les gouvernants. Il faudra en effet, aller beaucoup plus loin, beaucoup plus profondément, pour réussir ce pari. Nous devons notamment identifier, analyser et faire converger les innombrables initiatives du Mali qui travaille, du Mali honnête et consciencieux. C’est sur ces «piliers d’intégrité» que se construira la démocratie respectable et respectée dont le pays a besoin. Pour réussir ces chantiers, je compte en premier lieu sur les nouvelles générations. Cette jeunesse ardente est l’atout principal de notre pays. Et ils sont suffisamment nombreux, ces jeunes, à porter l’espérance d’un Mali honnête, travailleur, inventif et confiant pour nous donner l’espoir que très vite la crise actuelle sera derrière nous. C’est le lieu de féliciter tous ces jeunes sportifs qui avaient des ambitions pour eux-mêmes et plus d’ambition pour notre pays.
Mesdames et messieurs,
La défense est affaire de la Nation et la Nation doit en connaître. Il n’y a pas de transition institutionnelle sans transition sécuritaire par la refondation de notre système et de nos forces. De manière qu’en tous temps, la rébellion séparatiste, le terrorisme, la criminalité trouveront en face d’eux l’Etat républicain, son armée, sa police, sa justice. En saluant l’engagement de l’Union européenne au service de la formation de nos soldats et les progrès notables accomplis par ces derniers, nous relevons que dans le domaine du renseignement et de la mobilité des forces, en moyens aériens, nous avons d’importants progrès à faire. Voilà ce que devrait entre autres, traduire et réajuster constamment la Loi d’orientation et de programmation militaire. En saluant aussi, la détermination des forces armées et de sécurité, le Gouvernement doit accentuer les efforts pour les mettre en situation d’assurer la défense et la sécurité de l’ensemble du territoire, de doter le pays d’une architecture efficace de gestion de la crise sécuritaire, mieux anticiper par la coordination du renseignement, allier rapidité et efficacité des opérations pour «inverser le principe d’incertitude». Ceci nécessite de refonder nos services de renseignement, développer ses capacités, son déploiement et sa coordination, faire fonctionner le Comité interministériel du renseignement prévu par l’organisation générale de la défense. Face au terrorisme, la réponse n’est pas que sécuritaire, elle doit être aussi économique, culturelle et sociale. Elle doit s’articuler autour d’une vraie politique globale de notre géographie, forte, cohérente et adaptée à notre responsabilité dans la stabilité de notre sous-région. D’où la nécessité de lutter contre l’insécurité dans la zone sahélo-saharienne avec une coordination des efforts, que devrait assurer la mise en œuvre diligente de la Charte de fonctionnement du partenariat militaire de coopération transfrontalière (PMCT) des forces armées des pays du G5 du Sahel.
Mesdames et messieurs,
Pour conclure, l’année 2016 qui nous porte au-delà de la mi-mandat est cruciale pour notre pays et nous l’entamons sans cap, sans clarification sur la refondation et les réformes à entreprendre.
Gâchis et désillusion peuvent être encore évités à notre peuple, s’il y a à la fois capacité et volonté réelles du régime à conduire à bon port le bateau Mali. Dans mon discours inaugural de campagne à Kayes (juillet 2013), j’indiquais que l’adage populaire dit que le bateau Mali peut tanguer, mais qu’il ne sombre pas. Oui, si le pilote tient la barre d’une main ferme. Oui, s’il est averti du danger et qu’il a les compétences pour l’éviter. Oui, s’il sait que face à la tempête, les grands mots ne suffisent pas. Oui surtout, si l’équipage est réuni, debout, confiant, prêt à l’effort. L’équipage, c’est le Peuple du Mali ! Oui et pour cela, la puissance publique doit gagner en crédibilité, dessiner le cap et retrouver l’autorité morale et la force politique nécessaires pour faire prévaloir les intérêts de la nation, les valeurs de la République, la justice sociale, le service public, l’égalité des citoyens.
Mesdames et messieurs les journalistes
Voilà les quelques préoccupations que les FARE, par ma voix, ont voulu partager avec vous ce matin. Je ne saurais terminer sans me réjouir du vent de renouveau démocratique et de bonne gouvernance qui souffle sur notre continent et qui nous fait espérer debout. Puisse 2016 consolider et amplifier ! Je formule pour chacune et chacun de vous ici présent, à vos familles ainsi qu’à tous vos proches, mes vœux les meilleurs de santé, de bonheur, de prospérité, de réussite et de paix en cette année 2016. Bonne et heureuse année à Toutes et à Tous ! Que Dieu vous protège, Que Dieu bénisse le Mali !
Je vous remercie
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