Le Laboratoire nationale de la santé (LNS) a tenu le jeudi dernier, dans sa salle de conférence sa 25èmesession ordinaire du Conseil d’administration. Cette assise administrative a été présidée par le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Sékou Oumar Dembélé, du Directeur général du LNS, Prof. Benoit Yaranga Koumaré, ainsi que des administrateurs. L’objectif était pour eux de faire le bilan des activités de l’année écoulée et de procéder à la validation des perspectives pour cette année 2016.
Cette 25èmesession a été amorcé par la présentation du bilan des activités de l’année 2015 par le Directeur général, Prof. Benoit Yaranga Koumaré. Au cours de son intervention il a souligné que son département a réalisé une mobilisation de près de 92% du budget de l’année 2015. Le maintien pour la seconde année consécutive de l’accréditation en bactériologie alimentaire selon les normes internationales ; l’élection du (LNS) à l’initiative France 5 % bénéficiant ainsi de l’accompagnement du Fonds Mondial ; le choix porté sur le laboratoire national par le programme d’autonomisation des femmes (SWEDD) sous l’égide de la Banque Mondiale, en vue d’être un Centre de Référence pour le contrôle des préservatifs dans la zone CEDEAO et la visite des locaux du laboratoire par le ministre de la Santé. Ont été cités parmi les acquis.
Selon le Dg, 2869 échantillons prélevés ont été analysés dans le cadre de la surveillance de la qualité des produits. De même, le Dg énumérera que 1460 échantillons de médicaments dont 2,6 % étaient de mauvaises qualités, 859 échantillons d’aliments et de boissons dont 10,5 % étaient impropres à la consommation humaine ; 550 échantillons d’eau dont 33 % n’étaient pas conformes par rapport aux spécifications requises.
Pour le bon fonctionnement de son service, le Prof. Koumaré a évoqué certaines difficultés dont le manque des ressources humaines, le déficit des personnels en charge des analyses (pharmaciens, chimistes, ingénieures). Une mise en garde a été faite par le 1er responsable du LNS sur les aliments et des produits découlant des conséquences néfastes de leur consommation par l’être humain.
Pour le représentant du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Sékou Oumar Dembélé, les besoins annoncé par le LNS pour son bon fonctionnement seront pris en charge. Il faut signaler que le Budget prévu pour l’exercice 2016 pour relever les énormes difficultés s’élève à 771 978 000 F Cfa.
S.K. KONÉ