Comme pour traduire ses engagements pris à Alger à l’occasion d’une réunion du Comité de suivi de l’accord pour débloquer le processus de paix, le gouvernement a nommé ce mardi les deux gouverneurs des nouvelles régions administratives de Taoudéni et Ménaka. Une décision qui a été saluée par les mouvements armés.
Le conseil des ministres 19 janvier a nommé mardi les gouverneurs nouvelles régions administratives de Taoudéni et Ménaka. Il s’agit d’Abdoulaye Alkadi, docteur en droit constitutionnel, gouverneur de la région de Taoudéni, et de Daouda Maïga, professeur d’enseignement supérieur général, devient ainsi gouverneur de la région de Ménaka.
Ces nominations marquent le début du processus d’installation de l’administration dans ces deux nouvelles régions du Mali qui en compte désormais dix. Une revendication des mouvements armés du Nord qui avait constitué jusque-là un blocage dans l’application de l’accord de paix.
Selon nos confrères de Jeune Afrique, les deux hommes sont connus pour être fidèles à Bamako depuis que la rébellion a éclaté en 2012. Daouda Maïga, une trentaine d’années d’expérience dans le monde de développement, connait très bien la région de Ménaka pour y avoir travaillé entre 1997 à 2003.
Abdoulaye Alkadi a, quant à lui, une longue expérience de l’administration malienne qu’il a intégrée en 1998 en tant que préfet dans la région de Mopti. “La CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) et la Plateforme viennent de m’appeler pour me féliciter, ils sont très contents de ma nomination et ces deux mouvements se reconnaissent en moi”, se félicite Abdoulaye Alkadi qui est lui-même un Arabe de la région de Taoudéni.
Maliki