L’affaire commence à faire grand bruit depuis quelque temps dans les milieux politique et financier de Bamako. Il s’agit d’un double paiement (montant 2,5 milliards de nos francs) dont a bénéficié une entreprise qui a en charge la rénovation du palais de Koulouba.
Cette entreprise aurait dans un premier temps encaissé un paiement de la part d’une banque malienne et pour le compte du gouvernement ; ensuite le trésor public aurait versé le même montant (2,5 milliards CFA) à la même entreprise. Curieux non ?
Il semble que c’est cette magouille qui serait à l’origine du limogeage de Mamadou Igor Diarra, ex ministre de l’Economie et des Finances. Même si du côté de l’ex patron des finances, l’on nie l’existence d’une quelconque malversation.
Mais, l’opinion s’interroge sur tous les contours de cette nouvelle affaire, dont les échos résonnent jusque dans les couloirs du palais présidentiel. En effet, l’on indique que d’autres personnes y seraient impliquées. Le nom de Ben Barka (encore lui !), secrétaire général adjoint de la présidence et neveu du chef de l’Etat., est cité…
Alors, quelle sanction sera prise contre les auteurs de ce nouveau scandale ? Y’aurait-il des enquêtes afin de situer toutes les responsabilités dans cette affaire ? Enfin
Mopti : Trois gendarmes tués par des djihadistes
Trois gendarmes maliens ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi près de Mopti par des djihadistes présumés. Peu avant cette nouvelle, dans un discours télévisé à l'occasion du 55e anniversaire de l'armée malienne, le président Ibrahim Boubacar Keïta avait rendu hommage à "certains de nos vaillants soldats, certains des dignes fils de notre pays (qui) ont payé de leur vie cet engagement patriotique", assurant que "leur sacrifice ne sera pas vain".
"Trois gendarmes ont été assassinés dans la nuit de mardi à mercredi près de Mopti. Ils étaient en mission", a déclaré, une source militaire à Mopti, précisant qu'ils "ont été assassinés par balles".
Confirmant l'information, un responsable de la police locale a affirmé que les trois gendarmes étaient tombés dans une embuscade à une soixantaine de kilomètres de Mopti.
« Les gendarmes Sidiki Traoré, Tiécoura Dembélé, et Souleymane Sidibé étaient isolés. Ils sont allés dans une zone qui est difficile d'accès », a indiqué cette source policière.
« Les terroristes ont tendu une embuscade et ils sont tombés dans l'embuscade », a-t-on ajouté. Selon une autre source policière, "un adjudant" figure parmi les trois gendarmes tués.
Le président Keïta a dénoncé dans son discours les attaques djihadistes, mais affirmé que « ce désir effréné de ceux qui s'avèrent être de véritables ennemis de la paix s'est heurté à la détermination des éléments de notre brave armée ». « Cette dernière a su faire face et faire échec à la mise en œuvre sur grande échelle de la stratégie de ceux d'en face, faite d'actes asymétriques, ignobles et d'un coût énorme en victimes innocentes », a-t-il ajouté, promettant que l'armée bénéficierait "des moyens d'une formation adaptée et d'un équipement approprié".
Deux soldats et un paramilitaire maliens ont péri vendredi lors de deux attaques armées distinctes dans le nord et le centre du Mali. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le gouvernement malien, les groupes qui le soutiennent et l'ex-rébellion de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA). Les attaques djihadistes se sont étendues depuis le début de l'année 2015 vers le centre, puis le sud du pays, près des frontières avec le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire.
AFP
GUINEE : Le budget de la présidence chute de 40%
La session budgétaire a été clôturée samedi 16 janvier 2016. Lors de cette session, le budget de la présidence de la République a été revu en baisse par rapport à l’année dernière.
En 2014, avec le Conseil national de la Transition (CNT), la présidence de la République avait un budget journalier de 1 milliard francs guinéens. Les députés de l’opposition, qui venaient d’être élus, avaient accusé le président Alpha Condé d’avoir refusé d’installer l’Assemblée nationale pour s’octroyer une manne financière importante avec le CNT. Mais en 2015, avec ces mêmes députés, le budget de la présidence de la République a augmenté de près de 39%. De 360 milliards en 2014, il est passé à 500 milliards en 2015. Cette année, ce budget a chuté de 40%. Il passe ainsi de 500 milliards GNF à 300 milliards.
Selon le Dr Ousmane Kaba, président de la commission finances de l’Assemblée nationale, c’est un sacrifice que vient de faire le président Alpha Condé en réduisant son budget, pour ainsi, dit-il, refléter le les difficultés du budget national.
Source: L'Aube