Selon les langues déliées et indiscrètes, s’il y aurait un procès contre le général Amadou Haya Sanogo, ex- président du CNRDRE, le pouvoir IBK serait prêt à lui infliger la peine de mort dans un premier temps. Et dans un second temps, avant la fin de son mandat, Amadou Haya Sanogo pourrait bénéficier d’une grâce présidentielle. Dans notre pays où n’importe qui peut briguer la magistrature suprême, il est permis de se demander si les postulants ont la moindre idée de ce que représente cette fonction.
Au Mali dixit le général ATT : «les coups d’Etat sont les réponses à la mauvaise gestion». Aucun officier de l’armée malienne n’ose s’aventurer à commettre un putsch pour mettre la CEDEAO sur son dos, mais ce serait le peuple, appuyé par une société civile forte, crédible et patriote, qui obligerait le président Ibrahim Boubacar Keïta à démissionner.