L’objectif de ce fonds est de garantir partiellement les banques et établissements financiers décentralisés relevant du secteur privé
Dans le cadre de la session extraordinaire en cours, les élus de la nation étaient réuni hier dans la salle Awa Keita pour l’examen de plusieurs textes de loi. La séance était présidée par le 2ème vice président de l’institution, l’honorable Amadou Thiam en l’absence du président Issaka Sidibé, en déplacement à Bagdad où il participe à la conférence annuelle de l’Union interparlementaire.
Au nombre des textes de lois à l’ordre du jour de cette session, figure celui autorisant la participation de l’Etat au capital du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP).
Défendu par le tout nouveau ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, ce projet de loi permettra au gouvernement de participer directement au capital du FGSP qui a été créé, il y a juste un an et qui se fixe à 4 882 500 000 Fcfa. Lors de sa création, l’Etat y avait pris part, à travers un portage, via le PMU-Mali qui a également pris part à sa constitution. Les autres participants sont l’INPS, la BMS, l’APEJ, l’ANPE, la BNDA, le CNPM, la BCS, la BCIC MALI et la BICIM.
Selon le rapport de la Commission des finances saisie au fond, l’objectif de ce fonds est de garantir partiellement les banques et établissements financiers décentralisés relevant du secteur privé. Il consiste en même temps à offrir plus d’opportunités aux PME/PMI dans le financement de leur implantation, développement et modernisation en améliorant leur accès au financement bancaire. A ce titre il contribuera à la création d’entreprises, au renforcement des besoins de trésorerie, au financement des infrastructures et équipements.
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