La cité, qui était tombée aux mains des rebelles, est considérée comme une localité-clé sur la route menant vers la capitale Bamako.
L'armée malienne a affirmé avoir repris jeudi "le contrôle total" de la localité de Konna (centre), dont la chute, le 10 janvier, aux mains de combattants islamistes avait précipité l'intervention française au Mali. "Nous avons repris le contrôle total de la localité de Konna, après avoir fait subir de lourdes pertes à l'ennemi", a assuré l'armée malienne dans un bref communiqué publié vendredi. L'information a été confirmée par une source de la sécurité régionale et par des habitants de la zone joints par l'Agence France-Presse. Les forces françaises de l'opération Serval se sont déployées avec les soldats maliens dans la ville de Konna, de laquelle les rebelles islamistes se sont retirés, indiquent des habitants, jeudi. La zone n'est pas accessible à des observateurs indépendants.
Des combats avaient opposé mercredi, puis dans la nuit de mercredi à jeudi, des soldats maliens, appuyés par des militaires français, à des islamistes armés près de Konna. Et il a fallu de nouvelles frappes aériennes françaises, jeudi, pour que les soldats maliens puissent entrer dans la ville, selon une source de la sécurité. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a reconnu le 15 janvier que Konna, à 700 km au nord-est de Bamako, n'avait pas encore été reprise par l'armée malienne. "L'armée est à une vingtaine de kilomètres de Konna, les islamistes ne sont pas partis de Konna, ils sont dans la périphérie" de la localité, a expliqué, le 15 janvier, un habitant qui avait fui la ville, joint par l'Agence France-Presse. "Après les frappes, qui ont surtout visé la sortie sud de Konna, l'armée n'est pas entrée dans Konna. Les islamistes sont sortis pour se cacher dans les environs. Mais ils viennent souvent se ravitailler en nourriture à Konna", a-t-il ajouté. Un porte-parole d'Ansar Dine (défenseurs de l'islam), Aboul Habib Sidi Mohamed, a affirmé mardi que les djihadistes contrôlaient toujours la ville.... suite de l'article sur Autre presse