La paix, dit-on, n’a pas de prix, certes ! Mais elle a un coût ! Elle coûte souvent très chère. Et faute de financement, elle se fragilise très vite. C’est bien ce qui ressort, en fond sonore, de ce communiqué.
A l’issue de la réunion à Alger le 18 janvier 2016, entre Ramtane Lamamra, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Chef de file de la Médiation, avec les membres du Comité de suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, il ressort que les bailleurs de fonds à l’origine des promesses mirobolantes se font encore désirer.
Raison pour laquelle, les participants à ladite réunion «lancent également un appel en vue de la mobilisation des financements nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du Comité de suivi de l’Accord et de ses mécanismes, y compris pour assurer une présence continue à Bamako des représentants des Parties au sein de ces instances ainsi que l’opérationnalisation effective des patrouilles mixtes. Ils soulignent l’importance et l’urgence de discussions entre les parties signataires maliennes à un niveau stratégique»
B.S. Diarra