WASHINGTON - La crise des otages en Algérie reste "en cours" et est "sensible", a déclaré vendredi un haut responsable américain, en affirmant que "notre plus grande priorité est la sécurité des otages".
L'opération des forces spéciales algériennes se poursuivait vendredi autour du complexe gazier d'In Amenas où sont toujours retranchés les assaillants islamistes qui avaient pris en otages des dizaines d'étrangers, dont des Américains.
"La situation est en cours et sensible, et notre plus grande priorité est la sécurité des otages", a indiqué ce responsable sous couvert de l'anonymat.
De son côté, la Maison Blanche a précisé que le président Barack Obama était "régulièrement mis au courant par son équipe de sécurité nationale" des développements en Algérie.
"Nous sommes en contact constant avec le gouvernement algérien, et nous avons dit clairement que notre plus grande priorité était la sécurité des otages. Le président a discuté de la situation avec le Premier ministre (britannique David) Cameron hier", a rappelé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor.
Six-cent-trente-neuf otages de l'attaque perpétrée mercredi par des islamistes lourdement armés sur le site gazier du Sahara algérien, dont plus de 66 étrangers, ont été libérés, selon une source sécuritaire citée par l'agence algérienne APS.
"Près de 650 otages (...) dont plus de la moitié des 132 otages étrangers ont été libérés", a rapporté l'APS, alors que les forces spéciales algériennes cernaient toujours le site de l'usine d'In Amenas, à plus de 1.300 km au sud-est d'Alger, près de la frontière libyenne.
L'APS précise, citant la même source, que le bilan exhaustif n'est pas encore établi car certains employés étrangers du site gazier s'étaient abrités dans divers points du site.