Un nouveau remaniement aura lieu prochainement quand les mouvements armés accepteront de faire leur entrée au gouvernement. Mais, pour l’heure, cela n’est pas à l’ordre de jour pour leurs représentants qui posent des conditions “non négociables” ; à savoir : l’ouverture d’une période de transition de 18 mois prévue par les accords et surtout la mise en place des administrations transitoires dans les collectivités locales. Ce qui sous-entend la nomination des délégations dans les 703 communes du pays.
Cette situation constitue un nouveau dossier délicat à gérer par le gouvernement qui doit en plus faire face à la pression des ressortissants des autres localités préposées à devenir des régions, décision prise depuis 2011, faire face à celle de la communauté internationale qui a soutenu la position des rebelles lors de la dernière réunion du comité de suivi de l’accord à Alger en début de l’année.
En tout cas, avec l’éventualité de l’entrée d’ex-rebelles au gouvernement, les spéculations sur un nouveau remaniement vont vite repartir.
DAK