Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Le DG de la police Moussa Ag Infahi, face à la presse : « Notre police est un corps malade »
Publié le vendredi 22 janvier 2016  |  L’Indicateur Renouveau
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Ag Infahi




Dans le souci d’insuffler une nouvelle dynamique à la police, le nouveau directeur général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, s’est livré à un exercice d’explication aux hommes de medias sur le rôle et missions de son service. C’était hier jeudi 21 janvier 2016 dans la salle de conférence de la DNPN. Au cours de cette conférence de presse, le DG a affirmé que « la police est un corps malade dont il essaye d’apporter la thérapie nécessaire ».

A l’entame de la conférence, le DG dira que la Direction nationale de la police nationale est un service central rattaché au ministère de la Sécurité et de la Protection civile dont la mission principale est l’élaborer la politique nationale en matière de sécurité et de maintien de l’ordre. A ce titre, elle assure entre autres la protection des biens et de personnes, le maintien de l’ordre, la sécurité et la tranquillité publique, le respect des lois et règlements mais également participe au maintien de la paix et des assistances humanitaires. Le DG dira ensuite que la police est composée de 6 directions, une inspection et des services rattachés.

Répondant aux interpellations des journalistes, qui ont porté essentiellement sur les rackets policières, la circulation des véhicules CH et autres vitres teintées, l’insécurité grandissante, la gestion des passeports et des cartes d’identité, M Ag Infahi dira que « la police est un corps malade ». « Nous allons essayer d’apporter, selon nos moyens, la thérapie nécessaire », a-t-il assuré avant d’ajouter que « ce corps malade est un sous corps social de l’ensemble du peuple malien. Si nous cherchons les tares au niveau de notre police, on le trouvera ailleurs ».

Il a rappelé de n’avoir pas « de baguette magique pour résoudre le problème d’insécurité, mais nous faisons des efforts ».

La conférence a été sanctionnée par une visite des locaux du service des immigrations qui a la charge l’établissement des passeports.

Oumar B. Sidibé
Commentaires