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Les militaires et les moyens français déployés au Mali
Publié le vendredi 18 janvier 2013  |  AFP


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© AFP par DR
Les soldats marsouins français


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PARIS - L'opération militaire française en soutien de l'armée malienne mobilise désormais 1.800 soldats français au Mali ainsi qu'une dizaine d'avions de chasse et autant d'hélicoptères de combat, a indiqué vendredi le ministère de la Défense.

MOYENS TERRESTRES

- 1.800 militaires français étaient engagés vendredi soir sur le sol malien pour l'opération Serval. L'objectif est d'y déployer progressivement 2.500 soldats.

Dès le 10 janvier, la veille du début de l'intervention française, quelques dizaines de soldats français avaient été dépêchés pour sécuriser l'aéroport de Sévaré (centre), qui sert de point d'appui aux forces françaises.

Environ 500 militaires avaient été déployés simultanément à Bamako : des "marsouins" du 21e régiment d'infanterie de marine de Fréjus (21e RIMa) et des légionnaires du 1er Régiment étranger de cavalerie d'Orange (1er REC), basés habituellement à N'Djamena. Une compagnie (150 hommes) du 2e Régiment d'infanterie de marine (2e RIMa) stationné à Auvours (Sarthe) est aussi mobilisée. Environ un millier de militaires ont depuis été acheminés de la France.

- Une soixantaine de véhicules blindés français (chars Sagaie et véhicules de transport de troupes VAB et VBL) de la force Licorne basée à Abidjan était arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako avec environ 200 soldats.

Un détachement de ces véhicules est positionné depuis mercredi à Markala, près de Ségou, à 235 km au nord-est de Bamako, pour y sécuriser un pont sur le fleuve Niger.

Les Forces spéciales sont également engagées, mais la Défense ne communique pas sur le nombre de ces unités d'élite, dont un détachement est prépositionné au Burkina Faso. Les FS ont eu "quelques contacts" avec les combattants islamistes depuis le début de l'opération, a précisé l'état-major.

Une antenne chirurgicale avancée, d'une capacité d'une dizaine d'interventions par jour, a par ailleurs été mise en place à Bamako.

DISPOSITIF AERIEN

- Le dispositif est basé à N'Djamena (Tchad) et à Bamako : il s'agit de 4 Rafale, 6 Mirage 2000D, 5 avions ravitailleurs et 2 F1-CR de reconnaissance.

Des Rafale mis en état d'alerte peuvent intervenir directement depuis la France, tout comme six Rafale stationnés à Abou Dhabi.

Les avions de combat ont procédé à 70 frappes aériennes depuis le début de l'intervention.

Le nombre d'hélicoptères de combat équipés de missiles Hot et de canon de 20 mm engagés dans la zone de conflit a été porté à une dizaine d'appareils.

Premiers à intervenir le 10 janvier dans la région de Konna (centre du pays), les hommes du Commandement des opérations spéciales (COS) opèrent en particulier avec des hélicoptères de combat dont le nombre est tenu secret.

Des appareils de manoeuvre, type Cougar ou Caracal, sont également sur place.

Vendredi, les avions de combat et hélicoptères d'attaque français ont poursuivi leurs frappes ciblant les positions des combattants islamistes, selon le ministère.

Du matériel et des vivres continuent enfin d'être acheminés au Mali avec le soutien des avions de transport C17 et C130 mis à disposition de l'armée de l'air par la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark et la Belgique.

En matière de renseignement, le système satellitaire européen d'observation de la Terre Pléiades 1B fournit notamment des informations.

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