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La Cedeao salue l`adoption de la résolution de l`Onu autorisant l`envoi d`une force armée au Mali
Publié le vendredi 18 janvier 2013  |  Agence Africaine de Presse


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© AFP par ISSOUF SANOGO
le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo


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Dakar (Sénégal) - Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats d’Afrique (Cedeao), Kadré Désiré Ouédraogo, s’est réjoui de l’adoption de la résolution 2085 par le Conseil de sécurité des Nations unies le 12 décembre 2012, qui autorise l’envoi au Mali d’une force essentiellement africaine composée d’environ 3.300 soldats, soulignant que cette mesure «sonne le temps de la reconquête des territoires occupés depuis neuf mois par des groupes armés terroristes et extrémistes».

Intervenant vendredi à Abidjan, à l`ouverture d`une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de l`organisation sous régionale, en présence des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des Etats membres, M. Ouedrago a rendu un vibrant hommage à la France, indiquant que ce pays a ouvert la voie à la mise en œuvre de la résolution 2085 conformément au souhait de l`organisation sous – régionale, rapporte un communiqué.

Il a ensuite souligné que si le déclenchement, par la France, de l`opération Serval marque la prise en compte du volet militaire dans la reconquête du Nord Mali, il ne faudra cependant pas occulter la dimension politique de la crise pour laquelle des mesures concrètes sont attendues conformément à la résolution 2085.

Abondant dans le même sens, le ministre d`Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d`Ivoire, M. Charles Koffi Diby, a encouragé tous les Etats de la CEDEAO, voire toute l`Afrique, à s`engager dans cette guerre qui nécessite, a-t-il dit, «une mobilisation et une implication de tout le continent» en termes de ressources humaines, logistiques, techniques, sanitaires et d`échange d`informations pour soutenir la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA).

Pour M. Diby, l`urgence d`un déploiement des troupes africaines sur le théâtre des opérations exige que les Etats engagés dans l`action accordent leurs positions sur les dispositions pertinentes de la résolution onusienne.

«Pour cela, a-t-il ajouté, il nous faudra approfondir nos échanges sur la mise en place formelle d`un calendrier d`actions, la définition d`un mandat plus clair de la MISMA et des troupes de soutien international, la mise à la disposition de la MISMA des dispositifs de soutien logistiques promis par les Nations unies et la constitution du fonds d`affectation spécial de la MISMA».

Le président de la Commission de la CEDEAO et le ministre ivoirien des Affaires étrangères ont aussi abordé le second volet de leurs travaux d`une journée, qui a trait à la Guinée-Bissau. Il s`agira d`examiner la situation politique et sécuritaire dans ce pays pour mieux apprécier et articuler les efforts consistant à l`accompagner dans son processus de transition actuel.

La réunion du CMS, qui s`achève dans l`après-midi de ce vendredi, prépare la Conférence des chefs d`Etat et de gouvernement de la CEDEAO, prévue le samedi 19 janvier 2013, toujours dans la capitale économique ivoirienne, et qui se déroulera en présence des représentants de 18 institutions et Etats non membres de l`organisation sous-régionale.

Au cours de cette session, les leaders régionaux entendront notamment un exposé du président de la Commission de la CEDEAO sur la situation politique et sécuritaire au Mali, ainsi que des comptes rendus des présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Goodluck Jonathan du Nigeria sur les efforts de médiation qu`ils ont entrepris dans la résolution des conflits.

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