Deux ans après l’intervention des forces françaises, les organisations terroristes en général et le jihadiste malien Iyad Ag Ghaly continuent d’imposer l’insécurité dans notre pays. Aussi la capacité de nuisance d’Iyad est telle dans la région de Kidal que ses alliés du MNLA et du HCUA envisagent d’ouvrir des négociations avec lui.
Chez nos confrères de Studio Tamani, le représentant de la Plateforme, Firhoun Maïga, déclare qu’”Iyad, c’est quelqu’un qui a une vision. Mais rappelez-vous de ce que l’Algérie a eu comme problème. Pendant combien d’années le GSPC, les Madani et tous ces gens-là qui ont été des islamistes plus durs qu’Iyad ont créé des problèmes dans ce pays ? Aujourd’hui, ils vivent librement dans leur pays. Comment ils sont arrivés à ça ? Il faut aller à leur école. Je ne pense pas qu’il faille fermer la porte”.
Le colonel Idriss Hamaha de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA) souligne qu’il ne faut pas oublier qu’”Iyad Ag Ghaly est un Malien et beaucoup de gens ont peur de le dire. C’est un Malien peut être avec qui il faut discuter. C’est la responsabilité du président de la République”.
Pour l’heure, le chef de l’Etat refuse cette éventualité comme une partie de la communauté internationale opposée à toute négociation avec les terroristes. Mais jusqu’à quand ? C’est toute la question puisque des pays comme l’Algérie, qui héberge le leader d’Ançar Eddine, et la France, qui a négocié avec lui la libération de ses otages, ne semblent pas jouer franc-jeu.
DAK