Le ministre de la Défense et celui de la Sécurité ont jaugé la situation sécuritaire et discuté avec les hommes déployés sur le terrain
Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Tiéman Hubert Coulibaly et son homologue de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel-major Salif Traoré ont effectué une visite lundi à Tombouctou.
Les deux membres du gouvernement ont rallié la Cité des 333 saints séparément par des vols spéciaux. Le ministre Coulibaly a voyagé à bord d’un avion de transport militaire de type « Basler » récemment remis en état. Quant au ministre Traoré, il a fait le trajet dans un avion de la Minusma.
Cette visite de terrain était l’occasion pour les deux ministres de rencontrer les troupes, de discuter avec les autorités civiles, religieuses et coutumières. Après l’accueil à l’aéroport, ils se sont rendus au camp du fort Cheick Sidi Bekaye placé sous le commandement du colonel Oumar Diarra. Les hôtes de marque ont reçu les honneurs militaires avant de déposer une gerbe de fleurs au pied du Monument aux morts.
Tiéman Hubert Coulibaly et le colonel-major Salif Traoré ont ensuite rendu une visite de courtoisie au domicile de l’imam de la grande mosquée de Tombouctou, Ben Essayouti. Au dignitaire religieux, ils ont transmis les salutations du chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement.
En retour, l’imam Ben Essayouti a formé des vœux pour le retour rapide de la quiétude dans notre pays. Il n’a pas manqué de rappeler aux ministres la situation sécuritaire précaire de la ville. « Deux jours avant votre arrivée, un véhicule à été enlevé ici dans la ville de Tombouctou », a-t-il relevé pour souligner l’acuité du problème.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a demandé à l’homme de Dieu de sensibiliser davantage les populations à collaborer avec les forces de sécurité. « Aidez-nous à vous sécuriser », dira-t-il avant d’ajouter que les renseignements fournis par les populations sont capitales. Cette rencontre s’est déroulée en présence de l’imam de la mosquée Sankoré Alhakoum.
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