Le bureau sortant de l’instance consulaire estime que le département de tutelle a pris un arrêté violant le décret fixant son organisation et ses modalités de fonctionnement. Le texte en question a été attaqué devant la Cour suprême
Le scénario se répète de manière quasi inexorable à chaque annonce d’élections dans les différentes chambres consulaires de notre pays. Le lancement du processus électoral dans ces institutions engendre une période de crise qui évolue en fonction des acteurs impliqués. Tantôt, ce sont les acteurs de la chambre elle-même qui se mettent à se crêper le chignon, soit c’est le bureau sortant qui se heurte aux dispositions prises par le département de tutelle ou tout simplement les candidats aux élections consulaires se lancent dans une guerre sans merci les uns contre les autres.
Dans ces affrontements, tous les coups sont permis. Ainsi, de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) à l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) en passant par le Conseil malien des chargeurs (CMC) jusqu’au Conseil malien des transports, toutes ces structures consulaires ont connu ou connaissent des crises liées à des consultations électorales.
Aujourd’hui, c’est le tour de la plus jeune chambre consulaire de notre pays, la Chambre des mines, de vivre un épisode chahuté qui se traduit par une bataille juridique. Les causes de la crise ? Le bureau en place depuis 2011 doit être renouvelé. A cette occasion, un différend oppose le bureau sortant de la Chambre des mines au département de tutelle.
En effet, la Chambre des mines reproche au ministère des Mines d’avoir violé le décret n° 04-587/P-RM du 23 décembre 2004 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement de la Chambre des mines. Cette remarque a été faite en référence à l’Arrêté n° 2015-4203/MM-SG du 27 novembre 2015 portant organisation des élections à l’Assemblée consulaire de la Chambre des mines.
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