C’est une salle des conférences du palais de la culture qu’a refusé du monde, pour cause, la tenue du 6ème congrès ordinaire du parti de l’Union pour la Démocratie et le Développement (UDD). Tenus du 16 au17 janvier 201 dernier, , les travaux dudit congrès ont permis de renouveler le bureau politique national du parti. Aussi, les congressistes ont dégagé les orientations de leur formation politique pour les années à venir.
Dans un discours plein d’émotion, le président Tiéman Hubert Coulibaly est revenu sur les péripéties de la lutte que son parti et d’autres ont mené ensemble suite aux événements de 2012 pour le retour à l’ordre constitutionnel et la restauration de la démocratie. Poursuivant, le président dira qu’il est important de se souvenir de ce qui s’est passédurant cette période trouble de notre histoire. De ce fait, ce qui nous préoccupe dira Tiéman Hubert Coulibaly ne doit en aucun cas déterminer les antagonismes historiques depuis 1991. Pour lui, les événements que notre pays a vécus sont la conséquence d’un défaut de protection de notre République et de notre pays. Au regard de cette situation douloureuse, le ministre Tiéman invite les siens comme cela réside dans les principes du pari, à s’unir autour du Mali. De même, il a exprimé de voir ce congrès servir de cadre de réflexion non seulement pour l’avenir du parti, mais aussi pour la construction démocratique de notre pays.
En termes de perspectives, le président souhaite la création des grands ensembles politiques dans notre pays, Tiéman Hubert Coulibaly, a également lancé un message à l’endroit des formations politiques qui composent la Convention des partis de la majorité présidentielle. «Ayons le courage de débattre. Pourquoi aujourd’hui, étant au pouvoir avec une large majorité sociologique et politique, nous avons l’impression de pâtir ?», a-t-il interrogé, soulignant un manque de cohérence au sein de la CMP. De même, il plaide la création d’un appareil politique fort derrière le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Pour lui, ces 67 partis politiques de la CMP de se fondre en un seul qui puisse porter non seulement ce quinquennat d’IBK, mais aussi porter le Mali pendant les 50 ans à venir, précise le président de l’UDD. «Il ne s’agit pas de nous mettre en rang pour compter 67 partis politiques et après, aller donner 67 points de vue différents et autant d’orientations contradictoires. Non ! Il s’agit aujourd’hui pour la majorité présidentielle de s’assumer et de travailler sur un projet unique», a évoqué le ministre de la défense.
Diakalia M Dembélé