C’est un vrai affront qu’a subi le Dr Cheick Modibo Diarra, l’homme de la Nasa et de la planète Mars, au lancement du festival Acoustik de Bamako, initié par Toumani Diabaté, en collaboration avec l’Institut français du Mali. Arrivé avec quelques minutes de retard sur la mise en place, l’ancien Premier ministre, accompagné de sa fille et de son garde du corps, a traversé toute la salle pour se trouver une place. Les organisateurs n’ont pas pris le soin ni de l’installer aux premières loges en sa qualité d’autorité, encore moins de reconnaitre sa présence dans la salle comme le souhaite les règles protocolaires. Ce sont plutôt des Blancs de l’ambassade de France et des journalistes qui ont occupé la première loge. Pendant ce temps, l’homme de la Nasa s’était installé au fond de la salle comme un illustre inconnu, or il n’est pas Monsieur tout le monde. Il s’est rendu justice lui-même. Devant l’indifférence des organisateurs, l’homme a fait semblant de téléphoner et a pris sa voiture pour rentrer chez lui. On serait tenter de lui donner raison, car on ne traite pas un Premier ministre de la sorte. Pourtant, sa présence sur les lieux devrait rehausser l’éclat de la cérémonie, mais non !
Indice de perception de la corruption 2015
Le Mali occupe la 95è place au plan mondial
L’Afrique reste l’une des régions les plus corrompues du monde, selon l’indice de perception de la corruption 2015 établi par l’ONG Transparency International qui a évalué 167 pays sur une échelle de 0 points (perçus comme très corrompus) à 100 points (perçus comme très intègres). Sur les 52 pays africains étudiés, 6 seulement ont obtenu une note supérieure ou égale à la moyenne (50 points). Le Mali occupe la 20è place au niveau du continent et 95è au niveau mondial.