Encore une fois, le syndicat de l’Ortm a débrayé pour protester contre leurs conditions de vie et de travail et cela pour 72 heures. Cette grève a commencé depuis avant-hier mardi, à minuit. L’on se rappelle que le syndicat avait pris en «otage» le ministre de tutelle, en l’occurrence Choguel Kokalla Maïga, dans les locaux de l’Ortm pour lui asséner ses vérités, quelques jours avant d’observer la première grève de 72 heures, il y a un mois. Cette fois-ci, il reprend de plus belle. On peut sans nul doute comprendre que leurs doléances n’ont pas abouti. En guise de rappel, le syndicat protestait contre le changement de statut de la boîte sans être associé, la censure dont il se dit victime dans le traitement de l’information, entre autres griefs. C’est un véritable coup dur pour les populations qui sont friandes des informations données par la boîte nationale à images, même si ces images sont parfois indigestes. Selon certaines indiscrétions au sein de la boîte, le ministre Choguel n’est pas à la hauteur de la mission à lui confier. La semaine dernière seulement, il a congédié le Directeur général pour qu’il cherche encore un remplaçant. A suivre !
REJOUISSANCE ET DRAME
Le mariage de la fille du Président Dioncounda endeuillé
L’un des cousins de l’ex-Président de la Transition a tiré mortellement sur son épouse. Le crime ‘’passionnel’’ aurait été commis à la porte de l’hôtel Radisson-Blu, en présence de témoins effarés, venus participer au dîner offert par les mariés. L’ancien Président de la République par intérim, informé du drame, aurait fermement requis la voie légale pour le traitement du dossier.
Affaire à suivre.
KAYES 4 présumés jihadistes aux arrêts
La vigilance est de mise au niveau des frontières du Mali. Car avec la menace terroriste, les contrôles sont devenus plus corsés. Et cela commence à donner des résultats, car la police du 1er arrondissement de Kayes a interpelé le lundi 25 janvier dernier 4 individus suspects au poste de contrôle d’Alahina. Ce sont deux Bissau Guinéens, un Gambien et un Guinéen. La police révèle qu’ils sont partis de la Gambie via le Sénégal et devaient transiter par le Mali pour se rendre au Niger en vue de s’enrôler pour l’Etat islamique au Sahel, ex-Boko Haram.
CERCLE DE KATI
Un spéculateur foncier construit sur une parcelle du ministre Bathily
Incroyable mais vrai ! Un spéculateur foncier a construit sur une parcelle appartenant au ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily, dans le cercle de Kati. C’est un proche de l’intéressé qui nous rapporte l’information. Selon lui, cet indélicat a osé planter des piquets sur une parcelle du ministre chasseur de spéculateurs fonciers. Il en a fait son cheval de bataille depuis qu’il est arrivé à la tête du département en charge des Affaires foncières et des Domaines de l’Etat. Notre source indique que le ministre était dans une colère noire lorsqu’il s’en est rendu compte. Il se serait déplacé personnellement pour rencontrer l’homme pour lui demander des explications. Car si ce dernier n’est pas un imprudent, c’est qu’il est dans la provocation. Aux dernières nouvelles, l’homme a vite fait de retirer ses piquets et autres briques sur la parcelle du ministre.
SUSPENSION DU DROIT DE VOTE DU MALI A L’ONU
L’Ambassadeur du Mali à l’ONU relevé
Soucieuses de l’image du Mali, les autorités ne pouvaient pas rester indifférentes à la suspension du droit de vote de notre pays aux Nations Unies. Les têtes ont commencé à tomber. La nouvelle est tombée hier. Selon des sources bien introduites, Sékou Kassé, Ambassadeur du Mali à l’ONU depuis septembre 2013, paie pour la suspension des droits de vote du Mali à l’ONU, consécutive au non paiement des cotisations. Ce diplomate chevronné vient d’être relevé de son poste. Un fait ordinaire tout de même. Car, le Premier ministre Modibo Keita avait annoncé la veille, dans un acte de contrition, que des sanctions seront prises. Soulignent nos confrères du Journal du Mali.
SIKASSO
4 tonnes de stupéfiant brûlées
Le Comité régional de lutte contre la drogue vient de procéder à la destruction de quatre tonnes de stupéfiant. Ces produits ont été récupérés lors des opérations menées par les services de répression que sont la douane, la gendarmerie et la police nationale. Ces produits sont constitués de différents types de drogue, de paquets de cigarette périmée et de médicaments illicites
La Rédaction