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Algérie/otages : une affaire "ignoble, nous ne pourrons pardonner" (Premier ministre japonais)
Publié le samedi 19 janvier 2013  |  AFP


Shinzo
© Autre presse par DR
Shinzo Abe, Premier ministre japonais.


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TOKYO - Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré samedi matin que la prise d`otages en Algérie était un acte "ignoble" que le Japon "ne pardonnera jamais".

"Cette affaire est extrêmement ignoble, nous ne pourrons jamais pardonner",
a-t-il déclaré à la presse à l`issue d`une réunion de crise à Tokyo, à peine
rentré d`une tournée en Asie qu`il a d`ailleurs dû écourter en raison de cette
crise impliquant des ressortissants japonais.

"Je vous demande de faire de votre mieux pour s`assurer de la sécurité de
nos ressortissants et de les sauver par n`importe quel moyen", a déclaré le
Premier ministre aux hauts dirigeants gouvernementaux présents.

"Je tiens à apporter une réponse ferme", a déclaré M. Abe, cité par
l`agence de presse Kyodo, appelant à poursuivre les efforts pour obtenir des
informations précises sur la situation des otages, parmi lesquels se
trouverait encore un Japonais, toujours aux mains d`un commando islamiste sur
un site gazier du sud algérien.

En raison de cette crise, le chef du gouvernement avait écourté son premier
voyage à l`étranger (Vietnam, Thaïlande, Indonésie) depuis qu`ila pris ses
fonctions le 26 décembre.

S`agissant du nombre des otages étrangers restants, des sources au sein du
groupe armé cité par l`agence de presse mauritanienne ANI, ont avancé le
chiffre de sept : trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique.
La Belgique a cependant indiqué ne disposer d`aucun indice sur la présence
de Belges parmi les otages.

Une source sécuritaire algérienne a fait état de son côté d`une "dizaine"
de personnes encore retenues, sans préciser cependant s`il s`agissait
d`étrangers.

Outre les centaines de travailleurs algériens, des Américains, des
Britanniques, des Japonais, des Français, un Irlandais, des Norvégiens et des
Philippins figuraient parmi les personnes prises en otages mercredi sur le
complexe gazier d`In Aménas, à 1.300 km au sud-est d`Alger non loin de la
frontière libyenne.

Le sort d`au moins dix Japonais et huit Novégiens n`est pas connu.
La réunion de crise autour de M. Abe intervient peu après des entretiens à
Washington entre la secrétaire d`Etat Hillary Clinton et le chef de la
diplomatie nippone Fumio Kishida.

"Pour le Japon, le terrorisme est absolument intolérable", a déclaré M.
Kishida, au cours d`une conférence de presse commune. Mais, a-t-il poursuivi,
"le gouvernement japonais a demandé au gouvernement algérien de placer la
sécurité et la vie des otages au premier rang de ses priorités".

Vendredi, Tokyo a convoqué l`ambassadeur d`Algérie pour lui faire passer le
même message.

Par ailleurs, le patron de la société japonaise JGC, dont des employés sont
sur le site gazier, est parti pour l`Algérie samedi matin avec d`autres
dirigeants de l`entreprise.

"Puisque la sécurité de nombreuses personnes reste encore à confirmer, je
veux aller m`en assurer sur la base d`informations fiables", a déclaré Koichi
Kawana avant de partir.

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