« Pour l’honneur et le bonheur du Mali… Pour la dignité du Mali… Dieu, le Mali, Ma conscience… ». Ce sont là de beaux slogans de campagne d’Ibrahim Boubacar Keïta, lors de la campagne présidentielle de 2013.
Avec ces slogans et autres promesses sur des thèmes comme la restauration de l’autorité de l’Etat, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, IBK est parvenu à se faire élire à la magistrature suprême. Deux ans après, l’amer constat est là. Triste réalité malienne ! Jamais, le Mali (dans son histoire) n’a été aussi humilié que sous la direction d’Ibrahim Boubacar Keïta.
Une preuve nous vient du siège des Nations-Unies, où notre pays a été sanctionné pour non-paiement de cotisation. Cette sanction est ressentie comme une humiliation par tous les Maliens, jaloux de leur dignité et de leur honneur. Aussi, le Mali a toujours respecté ses engagements vis-à-vis de l’Organisation des Nations-Unies et des autres Organisations internationales, malgré toutes les difficultés qui ont jalonné son histoire.
Aujourd’hui, sous IBK, le pays devient la risée de la communauté internationale, à cause d’une gouvernance calamiteuse. Au même moment, des sommes faramineuses sont détournées des caisses de l’Etat, et des milliards de francs dépensés pour offrir confort et luxe aux princes du jour. Et la dignité du Mali ? Elle ne cesse d’être bafouée dans tous les sens.
C H Sylla
Source: L'Aube