Les textes adoptés assainiront l’environnement pharmaco-vétérinaire et accroitront l’efficacité de la mise en œuvre du PDI-BS
Dr Nango Dembélé et Kassoum Denon, respectivement ministre de l’Elevage et de la Pêche et ministre de l’Agriculture, ont fait hier leur baptême de feu à l’Hémicycle où ils plaidaient en faveur de l’adoption de deux importants textes de loi concernant le secteur du développement rural. Le premier membre du gouvernement soutenait le projet de loi régissant la pharmacie vétérinaire et le second défendait le texte portant création du Programme de l’irrigation dans le bassin du Bani et à Sélingué.
La non prise en compte de la pharmacovigilance, l’inadéquation du système de contrôle des médicaments vétérinaires, l’importation massive de médicament par des non professionnels, la concurrence déloyale des grossistes vis-à-vis des détaillants constituent autant de phénomènes relevés et qui ont motivé la relecture par le gouvernement du projet de loi sur la pharmacie vétérinaire.
Le Mali étant un pays d’élevage par excellence, l’importance des médicaments vétérinaires de qualité a été depuis longtemps perçue avec notamment la création de la pharmacie vétérinaire du Mali. L’avènement des politiques structurelles a amené une privatisation du marché et a conduit l’Etat à assurer l’encadrement du secteur à travers l’adoption de la loi n°01-062 du 04 juillet 2001.
Mais l’application de ce texte n’a pas empêché la montée des insuffisances énumérées plus haut. En outre, dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), il a été recommandé aux Etats membres de transposer dans leurs législations la directive n°072006/CM/UEMOA du 23 Mars 2006 relative à la pharmacie vétérinaire.
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