Dans le cadre de la célébration du Maouloud, naissance du prophète, le prêcheur Ali Sangaré, disciple du guide Spirituel Cherif Ousmane Madani Haidara a organisé un prêche le Samedi 23 Janvier 2016 à Yirimadio Kadobougoni devant le domicile de l’imam Cissé. C’était en présence de plusieurs personnalités dont Mamadou Mariko de Zambougou, l’imam Cissé, Seydou Dramé de Sénou et des chanteurs de Zikiri sous la supervision d’un important dispositif de la gendarmerie nationale.
Des fidèles venus de plusieurs localités de l’intérieur et du District de Bamako ont pris part à cette cérémonie de prêche qui visait à rappeler les fidèles à se consacrer à Dieu et à la religion musulmane conformément aux prescriptions du Saint Coran.
Lors de la séance, le prêcheur Ali Sangaré est largement revenu sur le changement de comportement des fidèles qui est aujourd’hui s’avère indispensable pour la bonne marche de notre société. Pour ce faire, il faut la réunion de ces trois éléments : Soumission, bonne conduite crainte de Dieu. Et les prêcheurs seront les premiers à répondre devant Dieu pour leur serment de bien véhiculer le message de Dieu a-t-il indiqué.
Aussi, d’ajouter qu’il ne s’agit pas pour un mauvais dirigeant déchu ou un féticheur aveugle ou une prostituée d’occuper le premier rang de la mosquée pour prétendre être épargné. La religion, c’est la foi. Une seule mosquée dans un quartier, si elle joue son rôle, peut satisfaire tout le monde.
Abordant la question de l’insécurité, le prêcheur Ali Sangaré dira que la crise a commencé au nord pour enfin atteindre tout le pays. Le banditisme a atteint son paroxysme dans la capitale. Aujourd’hui, les citoyens sont abattus pour leurs biens. Et les auteurs ne sont autres que les fils des musulmans et habitués de la mosquée. Ils iront tous dans l’enfer.
Quant aux injures sur les medias de la part de certains prêcheurs, il invite les autorités à prendre toutes leurs responsabilités car depuis un certain moment le Guide spirituel de l’Association Ançar dine fait l’objet d’agression verbale sur certaines radios. Là où le bât blesse, c’est l’inaction des autorités. Faudra –t-il attendre que le pire arrive pour réagir, s’est-il interrogé ?
Des sanctions allaient pleuvoir si c’était le Président de la République ou le DG de la police ou de la Gendarmerie. En tout cas, dit-il, mieux vaut prévenir que guérir.
Une grande Fatiya pour le retour définitif de la paix et de la réconciliation nationale a mis fin à la cérémonie
Coulou