Développement des Communes Urbaines du Mali: Les acteurs autour de la table pour redynamiser le PACUM

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Publié le vendredi 29 janvier 2016 | Le Tjikan

Présidé par le représentant du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, N’Golo Coulibaly, un atelier de restructuration du Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali (PACUM) s’est tenu hier jeudi 27 janvier au CICB. Avec pour objectif, de redynamiser le projet afin de faire des villes secondaires du Mali, des pools de développement.
S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de Développement des Villes du Mali adoptée par le gouvernement du Mali en janvier 2009, le Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali (PACUM) est le fruit d’un partenariat entre celui-ci, la Banque Mondiale à travers l’IDA, la Coopération Suisse et les municipalités.
Prenant en compte les villes de Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou et Koutiala, le PACUM (Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali) a pour objectif, selon le secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, N’Golo Coulibaly, de faire des villes secondaires du Mali, de véritables pools de développement. Avec pour finalité, de résorber une partie de la pression démographique qui pèse sur la capitale, Bamako.
A en croire le représentant du ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, malgré la pertinence du projet (PACUM), il est confronté à une difficulté majeure. A savoir, la faible consommation des ressources mises à la disposition des communes bénéficiaires. Toute chose qui, selon lui, constitue un facteur handicapant pour l’atteinte des objectifs visés par le projet. Et ce, déplore-t-il, malgré le fait que la plupart des villes participantes maîtrisent les fondamentaux de la décentralisation et ont déjà enregistré des progrès considérables en matière de gouvernance de développement local.
D’où la tenue de l’atelier de restructuration du PACUM qui a mobilisé autour de la table, hier jeudi au CICB, les élus locaux, les représentants de la Coopération Suisse, de la Banque Mondiale, ceux du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et des services techniques.
Selon N’Golo Coulibaly, pour accompagner le processus de restructuration du District de Bamako, le montage institutionnel du Projet prévoit une entité métropolitaine.
« Si cette restructuration connaît des difficultés, il s’agira alors de questionner l’ensemble du montage institutionnel du Projet, notamment la prorogation de sa date d’achèvement et son extension à de nouvelles villes à savoir Kita, Koulikoro, Bougouni, Niono et Bandiagara », a-t-il suggéré.
Quant au représentant des maires, Mamadou Tangara, maire de Sikasso, il a, au nom de ses collègues, salué le gouvernement pour la signature de l’accord de financement du PACUM avec la Banque Mondiale et le Conseil Fédéral Suisse. Avant d’ajouter que les maires des villes participant au PACUM approuvent l’évaluation de la mise en œuvre du plan d’actions issu de la revue à mi-parcours du projet. Mais aussi, adhèrent aux mesures d’ajustement nécessaires du projet et saluent la décision d’intégration de nouvelles villes dans ledit projet.

Lassina NIANGALY