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Etat d’urgence au Mali : Les djihadistes politiques du sud/Mali baisseront–ils les bras pour l’instant ?
Publié le samedi 19 janvier 2013  |  Le Caiman de indè




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Le vendredi dernier c’est avec peine que le Président de la République par Intérim Professeur Dioncounda TRAORE décrétait l’état d’urgence, suite à l’offensive combien de fois foudroyante des djihadistes armés du nord /Mali sur la localité de Konna les mercredis, jeudi derniers. Et au même moment des opposants au régime intérimaire de la transition manifestaient sans état d’âme à Bamako, demandant la démission du président et la tenue coûte que coûte des fameuses concertations nationales. Celles qui doivent remettre en cause l’ordre constitutionnel rétabli par les Accords de Ouagadougou signés entre les anciens putschistes et la CEDEAO en Avril 2012.

En effet, cette attitude belliqueuse des initiateurs des manifestations du milieu de la semaine dernière a été très mal apprécié par l’immense majorité des maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Les partenaires du Mali ont de leur côté jeté un sérieux doute sur la bonne foi et le comportement démocratique des leaders de la COPAM et affiliés pour le même but de déstabilisation de la Transition.

Comment pouvons-nous confier l’avenir du Mali à des gens ayant des comportements et attitudes de djihadistes politiques opérant au sud/Mali ? S’est insurgé un haut cadre de l’Etat, notre interlocuteur. « Le Mali a besoin de sérénité au sud pour lutter efficacement contre les extrémistes islamistes du nord. Un idéal difficilement réalisable avec la présence parmi nous des fanatiques politiques », a-t-il poursuivi.

Si à Konna les djihadistes armés ont lancé l’offensive contre nos soldats, à Bamako,le tour était à leurs homologues politiques du sud de déclencher un soulèvement populaire et populiste en vue d’entraîner la chute des autorités de Transition. Ce qui incontestablement allait entraîner la capitulation de tout le Mali. La mission allait être bien accomplie par les djihadistes maliens politiques du sud. Heureusement que la France, hier bannie par les maliens, est venue in extremis à la rescousse de ses anciens colonisés sur demande expresse de ceux ci. Vive la France ! Feu Modibo KEITA, le panafricaniste convaincu, l’homme qui a chassé ces mêmes français sur son territoire devait être là pour assister au sauvetage de son pays par les toubabs.

Bien que nous sommes (tirailleurs sénégalais comportant des Maliens aussi) les premiers à donner notre vie et notre sang pendant la deuxième guerre mondiale pour sauver la France.

Que désormais les discours démagogiques d’indépendance, de souveraineté et de fierté mal placée cessent de nous tympaniser pour de bon !

La mise en oeuvre de l’état d’urgence par le Prof. Dioncounda obeit à son devoir de chef de guerre anxieux et faible devant l’avancée rapide de l’ennemi qui, selon leur plan d’attaque, devait diriger la prière du vendredi 11 Janvier à Sévaré ; ville dans laquelle est concentrée la force militaire malienne prête à lancer l’offensive. Le Mali était pris en étau par les djihadistes de tout bord.

Maintenant que l’état d’urgence est appliqué, les djihadistes politiques arrangeront –ils leurs hargnes d’en découdre avec Dioncounda et institutions ? Rien n’est moins sûr, car au lendemain de la rentrée en vigueur de ladite mesure, l’un des leaders le plus en vue dans la lutte contre le Président Dioncounda entouré de ses fidèles lieutenants a organisé une conférence de presse dans son quartier général pour réitérer sa position inflexible de poursuivre son objectif politique.

Que le BON DIEU aide notre Mali !

Sory DIARRA

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