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Football national: Les Ligues du Nord, bouc émissaire de la crise
Publié le dimanche 31 janvier 2016  |  Les Echos
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




Les ligues régionales de football du Nord sont sur la sellette au Mali comme à la Fédération malienne de football. La cause principale serait que cette région serait devenue trop proche du pouvoir actuel. Une accusation qui va bien au-delà de la controverse sportive mais qui met en cause la probité de la Fémafoot.
"Cela fait un an et deux semaines qu’au Mali s’exprime un petit groupe, mi-journalistes mi-sportifs emmenés par certains responsables du football, contre certains responsables des ligues régionales de football jugés trop connus et surtout trop modérés. Qu’un débat sur les conflits d’intérêts s’instaure ne pose évidemment pas problème mais la méthode utilisée fait froid dans le dos. Il s’agit ni plus ni moins que de dénonciations publiques au pire sens du terme, celui des feuilles de choux des années trente où se trouvent mêlés inexactitudes, vérités tronquées, amalgames et sous-entendus bien peu ragoutants… Le débat légitime devrait se résumer en deux questions". Cette tirade est d’un membre de la Commission sportive de Kidal.
Qu’est-ce que le conflit d’intérêt ? Peut-on accuser les ligues régionales de football du Nord particulièrement celle de Kidal d’avoir commis des fautes de cette nature, sachant qu’une accusation d’une telle gravité mérite des éléments rigoureux à dispositions ?
Mais auparavant, les dénonciateurs des ligues régionales de football du Nord en général et de Kidal en particulier, font une critique qui n’a aucun sens. "Je dois d’abord souligner qu’il n’y a rien d’illégal ou de répréhensible puisque chacune est soumise à autorisation. Cela devrait aller sans le dire, mais je préfère mettre les points sur les i", souligne Bilal Ag. Au passage, les accusateurs oublient, selon Bilal Ag, que la majorité des responsables sportifs du Nord en général et de Kidal en particulier, ont du mérite et surtout en engagement sans faille.
Selon Bilal Ag, membre de la Ligue régionale de foot de Kidal, ce n’est point une question de responsable de parti ou du Rassemblement pour le Mali (RPM, mais d’engagement. A juste titre, pour Kidal, élu président de la Ligue régionale de football de Kidal en 2010, Abéta Ag Seydou, membre du bureau politique du RPM depuis 2009 est la locomotive du développement du football dans l’Adrar des Ifoghas.
Avec cet administrateur civil du pays, le Nord de notre pays qui subit depuis janvier 2012, une crise sécuritaire, dans les cercles avec deux communes urbains et deux rurales comme Kidal, Tessalit, Abeïbara et Tin-Essako, les jeunes organisaient leur sport favori.
Sous son impulsion, en plus de l’Attar, seul club il y a eu Eliwidji d’Aguelhok qui a disputé deux fois la Ligue 1/Orange. Avec la crise, la région a transféré les joueurs des différentes disciplines sportives dont le football ainsi que leurs staffs à Bamako. Dans ce cadre, la région, à travers son comité de supporters implantés dans toutes les régions du pays, lie amitié et sympathie avec les clubs et dirigeants d’autres associations.
"Je note seulement que beaucoup de responsables des ligues de foot du Nord, qui sont sur la sellette, tiennent des discours très critiques sur l’état du football, sur leur rôle dans la crise du foot national. En vérité, c’est le fait d’être modérés que l’on nous reproche, d’accepter la rigueur. Voilà le fond du sujet".
Leurs arguments, dira-t-il, "sont tous utilisés dans le désordre, dans l’amalgame, je le disais, contre ce que l’on a appelé à un moment la pensée unique". "Moi je respecte toutes les opinions. Chacun a la sienne au Mali. La mise au pilori du dirigeant et supporter de Kidal est détestable. Que les responsables de la Fémafoot n’aient pas vu venir la crise, est une critique très justifiée. Mais encore une fois, je plaide pour un dirigeant rassembleur et non diviseur. Et cessons de chercher des boucs émissaires", a déclaré le dirigeant de Kidal.
Propos recueillis par
Bakary Diakité dit Sarr
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Les Echos N° 3864 du 3/5/2012

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