Pour le président IBK, présent au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, le week-end dernier, les attaques terroristes sapent le processus de paix au Mali. Selon le chef de l’Etat malien, la réponse à la menace terroriste doit être commune.
Le chef de l’Etat s’est exprimé sur la situation sécuritaire dans le pays. Le président Ibrahim Boubacar Kéita a regretté les attaques terroristes intervenues ces derniers temps, et a déclaré qu’elles constituent “un frein à l’accord de paix”.
Il s’est exprimé chez nos confrères de RFI : “Je dis que la paix est encore à faire au Mali. Nous avons un accord de paix que toutes les parties s’accordent à mettre en œuvre. Mais les terroristes ont dit non, et ils agissent au quotidien. On a entendu les hommes d’Al-Qaïda proférer des menaces. Mais pas que des menaces, aujourd’hui ils attaquent. A Kidal ils attaquent quotidiennement nos frères du MNLA, qui sont aujourd’hui dans l’accord de paix avec nous. Donc, nous sommes concernés aujourd’hui. Et, quelle singularité malienne d’ailleurs, qu’hier nous étions face à face, nous sommes aujourd’hui côte à côte. Pour relever ce défi-là, qui est un frein à notre effort de paix, il l’unité d’action.
Il y a également ce fléau auquel les effets ont toujours fait en sorte que l’on lui prête attention : le narcotrafic. De plus en plus, il est international et il s’invite dans nos débats, mêmes politiques. Donc je mets en garde contre ce fléau-là. Et, je remercie également pour tous les engagements fabuleux dont le Mali a été l’objet au cours de ces années de tourmente. Egalement les soutiens lors de l’attentat contre le Radisson Blu, contre la Terrasse, toutes choses qui nous ont beaucoup touché”.
Après une série d’embuscades meurtrières, de vols de véhicules, et l’enlèvement d’une Suissesse par Aqmi, les habitants de Tombouctou cherchent des solutions pour en finir avec une insécurité qui mine les relations intercommunautaires.
MS