Pour avoir été sommée de quitter les lieux, son QG, en raison de l’organisation du sommet de l’Afrique France par le gouvernement, à la demande du comité d’organisation, la Minusma installée au Mali depuis 2012, n’a pas hésité de s’aventurer dans les sales draps comme pour se venger contre l’Etat malien en publiant sur le « non-paiement de sa cotisation de l’ONU ». Débiteur des arriérés impayés de sa cotisation aux Nations Unies, le Mali n’est pas le seul. Pour diaboliser cette situation, nous ne sommes pas dupes, mais pourquoi avoir attendu tout ce long mois depuis le juin dernier le peuple conscient du Mali stupéfait que les autorités accordent une importance à ce comportement peu orthodoxe de l’organisation onusienne. Acte qu’on ne saurait qualifier de l’insulte et de l’ingratitude à l’égard de leur hôte (Bamako) mais quel mépris pour nos autorités ? Venant à l’encontre de la décision des hautes autorités comme, ce pourrait être le cas, le Conseil de sécurité des Nations Unies, le 11 janvier dernier, a abrité une réunion, à New York, au siège des Nations Unies, au cours de laquelle le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a officiellement demandé à l’ONU de se pencher sur un plan de départ de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma). Après avoir éclairé le Conseil de sécurité sur la question de la «stabilisation du Mali», cette organisation onusienne à travers sa Minusma revient à la charge, en publiant une note qui met en cause le Mali autant qu’elle a suscité les réactions dont la cause est à chercher pendant que les maliens continuent de chercher d’actes visibles posés par la Minusma depuis son arrivée dans notre pays, c’est à cause d’elle, le Mali est devenu une cible des djihadistes.
La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et les défis qui s’imposent au Mali, le ministre Diop a, dans son intervention, invité les Nations Unies à la « réflexion » sur une stratégie de retrait de la Minusma. Ce qui ne semble pas plaire à beaucoup d’entre elle, qui ont réussi à se trouver une femme parmi nos sœurs à la recherche d’un Eldorado ne veulent plus quitter, car leur souhait voir la prolongation de mandat.