Le collectif « Halte aux violences conjugales » qui a organisé une marche samedi, propose d’instituer le 5 février comme Journée nationale de lutte contre le phénomène
Mariam Diallo, Moussa Traoré, Maïmouna Sissoko dite Kamissa ont tous trois été tués par leurs conjoints. Si les deux premiers ont été tués à l’arme blanche tandis que leurs conjoints étaient sous l’emprise d’excitants, la dernière victime est morte d’une balle de pistolet. De nombreuses autres victimes meurent dans l’anonymat. Hélas ! La violence conjugale gagne en ampleur dans notre pays. Elle prend même l’allure d’un drame social en dépit de la multiplication des campagnes de prévention.
Qu’est-ce que la violence conjugale ? La violence conjugale (ou violence domestique) selon Wikipédia est, au sein d’un couple, la violence exercée par un des conjoints sur l’autre. Il peut s’agir d’un phénomène circonstanciel (violence situationnelle), mais parfois aussi d’un processus systémique et évolutif (terrorisme conjugal) au cours duquel un des partenaires exerce, dans le cadre d’une relation privilégiée, une domination qui s’exprime par des agressions physiques, psychologiques, sexuelles, économiques ou spirituelles. La violence conjugale a des conséquences délétères pour les victimes ainsi que pour les éventuels enfants du couple. Il s’agit d’un des facteurs majeurs de risque pour la santé des femmes âgées de 19 à 44 ans dans le monde, mais les hommes en sont aussi victimes.
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